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Le responsable du discours de haine revient en uniforme, confirme Motshekga

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Lu il y a 3 minutes



Un major des Forces de défense nationale sud-africaines (SANDF), démis de ses fonctions en mai 2018 pour avoir publié des discours de haine sur les réseaux sociaux, a été réintégré moins d’un an plus tard, a révélé la réponse à une question parlementaire.

Le whip en chef du Freedom Front Plus (FF+), Wouter Wessels, faisant suite aux informations selon lesquelles Vincent Mohlala, qui serait un officier de la SA Air Force (SAAF), serait de retour en uniforme, a demandé confirmation à la ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Angie Motshekga. Il a publié une déclaration le 9 décembre dans laquelle elle confirmait que Mohlala avait été réintégré dans l’effectif de la SAAF le 14 mai 2019, soit un peu moins d’un an après qu’il ait été reconnu coupable d’avoir enfreint la discipline militaire conformément au Code de conduite des membres en uniforme de la SANDF.

Une lettre du 17 mai 2018 signée par Solly Shoke, alors chef de la SANDF, aujourd’hui général à la retraite, et citée par Wessels, indique que Mohlala « a prononcé des mots sur les réseaux sociaux qui contenaient de graves insultes racistes. Les mots prononcés démontraient de l’hostilité et de l’aversion pour des raisons raciales ».

« Ce comportement constitue une grave violation de la discipline militaire et du code de conduite des membres de la SANDF. Il est en outre contraire au comportement attendu d’un officier supérieur de la SANDF. Les propos prononcés par vous ont jeté le discrédit sur la SANDF et, par conséquent, vos services au sein de la SANDF ont pris fin avec effet immédiat. »

Après le meurtre du professeur émérite d’études islamiques Cobus Naudé (76 ans) à son domicile de Randburg en mars 2018, Mohlala a utilisé les réseaux sociaux pour dire : «[They] Il aurait dû lui tirer les yeux et la langue pour que les dernières personnes qu’il puisse voir soient les tueurs… Maintenant, c’est au tour des Blancs.»

La question a été soulevée au Parlement à l’époque et a été considérée comme la raison de sa destitution.

En réponse à Wessels, Motshekga – selon la déclaration de FF+ – a confirmé que Mohlala avait été « effectivement réintégré, mais n’a fourni aucun contexte ni aucune raison pour la décision, bien qu’il lui ait été demandé de le faire ».

Ni la déclaration de Wessels ni la réponse ministérielle n’indiquent si Mohlala a été réintégré au même rang qu’il occupait lors de sa libération. Wessels a ajouté qu’il demanderait à nouveau à Motshekga de fournir les raisons pour lesquelles il avait autorisé le retour de Mohlala dans les rangs des officiers.



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