
Le numéro 1 de la conduite autonome outre-Atlantique Waymo prévoit d’étendre son service de taxis autonomes aux deux plus grandes métropoles de Pennsylvanie, Philadelphie et Pittsburgh, ainsi qu’à Baltimore et Saint-Louis. L’entreprise compte plus d’une vingtaine de projets d’expansion aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Japon.
Jusqu’où s’arrêtera Waymo ? La filiale de conduite autonome d’Alphabet a annoncé le 3 décembre sur le réseau social X l’expansion future de ses opérations aux villes américaines de Philadelphie (1,6 million d’habitants), Baltimore (570 000 habitants), Pittsburgh (300 000 habitants) et Saint-Louis (280 000 habitants). Elle teste actuellement ses véhicules dans les rues de Philadelphie et prévoit de réaliser prochainement des essais à des fins de cartographie dans les trois autres villes.
L’entreprise n’a pas donné de calendrier de déploiement. Aucune information, non plus, sur une éventuelle association à des plateformes de VTC, telles qu’Uber et Lyft. Waymo compte au total près d’une vingtaine de projets d’expansion, en grande majorité aux États-Unis. Elle souhaite à cet effet lancer un service de taxis autonomes l’année prochaine à DetroitHouston, Las Vegas, Miami, Orlando, San Antonio, San Diego et Washington D.C., ainsi qu’à Dallas avec la société de location Avis et à Nashville avec le rival d’Uber Lyft. Des déploiements à plus long terme sont également envisagés à Boston, La Nouvelle-Orléans, MinneapolisSeattle et Tampa.
Waymo disposerait d’une flotte de plus de 2000 véhicules en circulation
Hors des États-Unis, Waymo entend faire circuler ses taxis autonomes à Londres dès l’année prochaine et collecte depuis avril des données de cartographies à Tokyo. La filiale d’Alphabet opère actuellement un service de taxis sans conducteur à San Francisco, Los Angeles et Phoenix, ainsi qu’à Austin et Atlanta avec Uber. Elle réalise plus de 250 000 trajets payants par semaine et disposerait d’une flotte de plus de 2000 véhicules.
Pour l’heure, Waymo n’a pas à s’inquiéter de la concurrence. May Mobility, Tesla et, plus récemment, Avride, ont effectivement lancé des services de taxis autonomes, mais les solutions installées sur les véhicules manquent de maturité : des opérateurs de sécurité sont toujours présents à bord des véhicules. La filiale d’Amazon Zoox ne propose quant à elle pas encore de trajets payants. Le réel danger pourrait provenir de l’un de ses partenaires, Uber : le géant du VTC prévoit de se constituer une flotte de 100 000 taxis autonomes sur les six prochaines années.


