Verkor a annoncé mercredi 3 décembre avoir signé avec EDF un contrat de long terme pour la fourniture d’électricité nucléaire pendant 12 ans, de 2028 à 2039. Le fabriquant de batteries s’apprête à démarrer son usine au plus tard début 2026.
EDF continue d’avancer dans ses contrats de long terme. L’énergéticien a annoncé mercredi 3 décembre la signature d’un contrat de contrat d’allocation de production nucléaire (CAPN) avec le fabricant de batteries pour véhicule électrique Verkor. Le contrat prévoit «pour une durée de douze ans» l’allocation «d’une quote-part de la puissance du parc nucléaire en exploitation d’EDF qui atteindra 33 MW», précise le communiqué.
Les premières livraisons sont prévues à partir de 2028, jusqu’en 2039. Le constructeur se félicite de sécuriser ainsi «une part de ses besoins électriques sur le long terme, un élément déterminant pour assurer une prévisibilité de ses coûts énergétiques et sécuriser ses investissements à venir.» L’usine de batteries de Verkor, à Bourbourg près de Dunkerque (Nord), se prépare à démarrer prochainement sa production, au plus tard début 2026.
Ce type de contrats, d’une durée de généralement 10 à 15 ans permettent de bénéficier d’une partie du parc nucléaire existant, afin de couvrir une part de sa consommation en contrepartie d’une avance de fonds. Le 13 novembre dernier, EDF avait annoncé élargir la clientèle de ces CAPN au-delà des industriels électro-intensifs ; plusieurs dizaines de clients seraient intéressés.
En septembre, EDF assurait avoir signé 15 lettres d’intention pour des CAPN, dont quatre fermes avec le cimentier Vicat, le chimiste Tessenderlo, le spécialiste des matériaux de construction Lafarge et l’opérateur de datacenters Data4. Depuis, trois autres signatures fermes ont été obtenue, précisait EDF en novembre, dont celle de Safran Landing Systems pour sa future usine de frein carbone et le fabricant d’emballage en verre Verallia.
