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Suivez la progression mensuelle du marché automobile en 2025

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Lu il y a 4 minutes



Constatez mois après mois la tendance des marchés automobiles français et européen avec le tableau de bord de L’Usine Nouvelle.

Le marché automobile européen va-t-il poursuivre sa légère croissance en 2025 ? À l’échelle de l’Union européenne, 10,6 millions de voitures particulières ont été immatriculées en 2024. Une très légère hausse de 0,82% par rapport à un an plus tôt. Contrairement à la Chine, la tendance est à la stagnation des volumes sur la plaque continentale et aucun industriel ne s’attend à retrouver les niveaux d’avant-pandémie (12,8 millions de voitures vendues en 2018).

La France reflète bien cette orientation. «Pour 2025, le marché français devrait progresser modestement, à environ 1,75 million de voitures particulières (+1,8%)», prédisait le cabinet Inovev en début d’année. Fin novembre, il est largement en recul de 4,9%, avec 1 459 227 voitures immatriculées. Le segment des véhicules utilitaires légers (- de 5,1 tonnes) n’est lui non plus pas en très grande forme, en recul de 6,2% (327 071 vans immatriculés).

Au niveau européen, un mouvement de bascule s’est opéré sur le segment des voitures. Si le marché était encore en zone négative en juillet, il est en progression de 1,4% à fin octobre avec 8 974 026 voitures immatriculées. A contrario, sur le marché des vans, la tendance reste un déclin : sur les 9 premiers mois de l’année, le marché chute de 8,2%, à 1 074 007 immatriculations.

Après un millésime 2024 chahuté par des alertes sur résultats tous azimuts, 2025 se confirme donc être très mouvementé pour l’industrie automobile européenne. Les premières semaines de l’année ont été marquées par les cris d’alerte des dirigeants (notamment de sous-traitants) sur la perte compétitivité de l’Europe et les lourdeurs administratives auxquelles ils font face. Mais ce ne sont pas les seuls signaux négatifs. «Les tarifs douaniers, la conformité aux normes européennes en matière de CO2, l’érosion du pool de bénéfices en Chine et la normalisation du mix-prix restent des thèmes clés d’intérêt général pour tous les acteurs», résument les analystes de la banque Barclays.

L’électrique représente 15% des ventes en janvier

Aux yeux des groupes automobiles, la plus urgente des difficultés listées était sans doute la norme CAFE. Cette réglementation européenne encadre les émissions de CO2 des véhicules neufs avec un objectif : pousser les constructeurs à progressivement vendre davantage de véhicules électriques pour atteindre le 100% batterie en 2035. Pour cette année 2025, l’objectif initial était de vendre 25% des véhicules en électrique. La marche était importante, trop importante… ? Face aux inquiétudes du secteur, le législateur a consenti dès mars à un «lissage» des objectifs sur trois ans. La motorisation électrique n’a représenté que 16,1% des immatriculations sur les cinq premiers mois de l’année. Après cette première victoire, les constructeurs (soutenus par le gouvernement allemand) s’attaquent à l’obligation du tout-électrique en 2035. A Bruxelles, les discussions vont bon train.



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