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Sébastien Martin réaffirme son soutien aux ex-salariés de Vencorex, en marge du dépôt du projet de reprise de la plateforme chimique

Service Com'
Lu il y a 3 minutes



Le 28 novembre 2025, le dossier de reprise Exalia, projet qui aspire à redémarrer pleinement la plateforme Vencorex en 2027, a été déposé au tribunal de commerce de Lyon. L’occasion pour le ministre délégué chargé de l’Industrie, Sébastien Martin, de venir témoigner son soutien aux différentes parties prenantes, qui bataillent depuis des mois à la concrétisation du redémarrage.

« Il s’agit de se battre pour notre outil de production. Cela ne se fait pas tout seul, mais bien en mettant autour d’une table tous ceux qui veulent et peuvent agir en ce sens, partout dans le pays », est venu rappeler Sébastien Martin, ministre délégué chargé de l’Industrie, lors d’une visite en Isère. D’abord passé par l’usine historique du fabricant de sirops Teisseire à Crolles, dont la fermeture a été annoncée plus tôt dans le mois, avant de se rendre sur la plateforme chimique du Pont-de-Claix, le ministre est venu à la rencontre des ex-salariés, chefs d’entreprise ou encore élus locaux, qui se sont battus ces derniers mois pour remonter un projet de reprise.

Redémarrer la plateforme d’ici à 2027

Baptisé « Exalia », l’initiative aspire à redémarrer les activités « de cœur » de la plateforme chimique d’ici à 2027. Lorsque l’offre de reprise du hongrois BorsodChem a été finalement préférée par le tribunal de commerce de Lyon en avril 2025, seulement l’activité Tolonate, éléments chimiques nécessaires à la fabrication de peintures et de vernis, a redémarré. Sur les 450 employés du site, ce revirement a permis d’en conserver uniquement 54.

« Il y a quelques mois encore, l’avenir du site semblait scellé », a rappelé Jean-Claude Garcia, président CFE-CGC chimie Dauphiné Savoie sur les réseaux sociaux. « Mais depuis six mois, une alliance inédite s’est constituée : anciens salariés, porteurs d’un premier projet de reprise, élus locaux de tous bords politiques, soudés autour du territoire, entrepreneurs, syndicalistes, acteurs économiques locaux… » La mouture finale du projet prévoit plus de 80 millions d’euros d’investissement, pour 250 emplois directs et indirects d’ici à 2027, afin de relancer notamment la cristallisation du sel et la production de chlore. Soutiens de la métropole Grenoble-Alpes, de la Région Auvergne Rhône-Alpes, de banques privées… Une aide de 10 à 15 millions de l’État serait aussi en discussion. « C’est une excellente nouvelle pour notre territoire et un projet fort en matière de réindustrialisation. Le site pourra être dépollué puis réindustrialisé », s’est réjoui Fabrice Pannekoucke, président de la Région. La réponse du tribunal de commerce de Lyon est attendue courant janvier 2026.



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