
Un nouveau cycle s’amorce dans l’industrie française. Après deux décennies marquées par les efforts d’efficacité énergétique, puis par le développement des énergies renouvelables, s’ouvre un troisième temps : celui de l’électrification. Ce mouvement répond d’abord à un objectif impérieux : la responsabilité environnementale. Le passage à l’électrique est ainsi identifié en France comme le levier principal de réduction des émissions de CO2 de l’industrie. Il repose sur une électricité bas-carbone, stable et abondante, et permet de remplacer des procédés fossiles sans sacrifier la performance.
Sur le volet économique de l’électrification, la France avance sur un axe clair : décarbonation, souveraineté, compétitivité. Ce trio permet de réduire la dépendance au gaz, d’amortir les chocs de prix et de moderniser l’outil de production ; d’autant plus opportun dans le contexte géopolitique actuel. En parallèle, le contexte est plutôt favorable en ce qui concerne les aides publiques, qui sont nombreuses et structurées. France 2030, CEE, fonds chaleur : jamais les soutiens n’ont été aussi importants. Certaines technologies incarnent d’ailleurs ces opportunités. Les pompes à chaleur (PAC) industrielles en sont l’un des meilleurs exemples. Elles décarbonent fortement, tout en valorisant l’énergie perdue et en ouvrant la voie à de nouveaux procédés.
Malgré de nombreux atouts, le passage à l’électrique reste un défi pour les industriels. Il implique des transformations techniques, humaines et financières. Mais il représente aussi une opportunité de modernisation, notamment dans un parc d’équipements parfois vieillissant. C’est souvent l’occasion de se réinterroger : les outils en place sont-ils encore adaptés aux besoins réels de production ?
Transformer sans se tromper : l’appui du groupe EDF
En plus de réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’électrification d’un usage fossile a d’autres avantages comme la réduction de la consommation d’énergie, un pilotage plus fin, une qualité accrue ou une sécurité renforcée. Sans oublier les gains d’organisation, avec des effets positifs sur les temps opérateurs ou la maintenance. Sur le terrain, le premier obstacle reste néanmoins culturel. Changer d’énergie, c’est changer d’habitudes… Avec plus de mille références de PAC, l’accompagnement par un professionnel est indispensable, comme en témoigne Wepa Greenfield, avec l’intégration d’une pompe à chaleur transcritique sur un sécheur de machine à papier. Terreal, de son côté, a bénéficié d’un appui pour installer une PAC THT sur un sécheur de tuiles.
Le groupe EDF propose un accompagnement complet : audits de performance, simulation des gains énergétiques, conseil sur le dimensionnement, accompagnement aux CEE, à France 2030, au fonds chaleur… L’énergéticien guide les industriels dans leurs choix techniques, anticipe les contraintes, et mobilise des partenaires spécialisés pour bâtir des projets sur mesure. Les industriels doivent pouvoir se décarboner à moindre coût. C’est une condition essentielle. L’entreprise intervient aussi très en amont, dès les premières phases d’étude : les équipes d’EDF orientent les industriels vers les bons dispositifs, cumulent les aides et aident à sécuriser le financement du reste à charge. Le montage en tiers-investissement déconsolidant ou pas, en particulier, permet alors de soulager les besoins de financement des industriels. C’est, par exemple, le cas de Toyota qui récupère la chaleur fatale à l’aide de PAC air/eau pour diminuer ses consommations de chauffage.
PAC, process, démonstrateurs : les nouveaux terrains de l’innovation électrique
Pour gagner durablement, il ne suffit pas de consommer moins. Il faut aussi économiser ce qui est déjà produit. La récupération de chaleur fatale, longtemps marginale, devient un sujet central. Sur ce terrain, les PAC industrielles s’imposent comme des solutions de plus en plus pointues. On ne parle plus d’un seul modèle : il existe désormais des PAC standard, haute température (90–100 °C) et même très haute température, capables d’adresser des besoins en vapeur jusqu’ici réservés au gaz.
C’est de l’innovation technique pure. Et pour passer du labo à l’atelier, il faut des preuves. Le groupe EDF accompagne ainsi ses clients dans cette transition par le biais de démonstrateurs concrets et de moyens d’essais. Par l’intermédiaire de sa R&D sur le site des Renardières, EDF a mis en place un banc d’essai capable de simuler, au sein d’un environnement industriel, une source de récupération (450 kW jusqu’à 90 °C) ainsi qu’un process industriel (750 kW jusqu’à 140 °C) avec trois technologies de PAC haute température différentes. Ces matériels sont mis à la disposition des clients industriels d’EDF qui souhaitent améliorer la performance énergétique et environnementale de leur site par l’intégration d’une PAC haute température.
Expertise technologique, mise en réseau et co-financement : le groupe EDF agit avec un engagement sans faille aux côtés des industriels pour transformer l’innovation en réalité opérationnelle.
Contenu proposé par groupe EDF


