
Érick Rousseau, devenu PDG de Pinette PEI en juillet, a vite compris qu’il ne s’épanouirait pas derrière les planches à dessiner des bureaux d’études. Très jeune, il se réoriente pour devenir ingénieur par apprentissage.
«À Chalon-sur-Saône, en Saône-et-Loire, j’ai été reçu par Pinette PEI pendant plusieurs heures, j’ai rencontré tous les chefs de service.» À 21 ans, l’apprenti commence chez le constructeur de machines pour la transformation, l’assemblage et les tests de matériaux composites et métaux. Embauché comme ingénieur qualité et informatique en 1997, il saisit les offres qui se présentent, du bureau d’études au service achats, en passant par l’installation des machines.
Le poste de PDG ? «Un défi»
«En 2008, ma carrière prend un virage quand je rencontre les clients sur les cinq continents pour mieux appréhender les marchés afin de créer un département gestion de projet.» En parallèle, on lui confie la filiale Jean Perrot Industries, qui réalise des équipements pour le formage des métaux. Il fait grimper le chiffre d’affaires de 1 à 8 millions d’euros.
Passé à la direction du commerce, il accepte le poste de PDG que lui proposent les actionnaires. «Un défi, dans un contexte géopolitique international complexe, avec un chiffre d’affaires 2024 en baisse, à 40 millions d’euros, dont près de 50 % à l’export. Je pense aux équipes, 160 salariés, que je côtoie depuis longtemps.» Le PDG veut se renforcer à l’international tout en conservant ses marchés européens de l’aéronautique, du naval ou du spatial. Et se développer dans la défense, le nucléaire et le recyclage.
Vous lisez un article du numéro 3748 de L’Usine Nouvelle – Novembre 2025


