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Rachida Dati oublie les collectes sélectives

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Lu il y a 3 minutes



En reine du buzz, la candidate Les Républicains (LR) à la mairie de Paris, ripeuse en campagne, a ramassé des poubelles avec des éboueurs. Edi(l)fiant !

« Avec moi, Paris sera propre ! » et des millions de vues en quelques jours sur les réseaux sociaux. Actuelle ministre de la Culture et maire du très chic VIIe arrondissement, Rachida Dati a apparemment touché un point très sensible : la saleté de Paris attribuée à la mauvaise gestion d’Anne Hidalgo, maire socialiste de Paris depuis 2014.

Dans une vidéo aumontage rythmé et haletant publiée sur X le 21 novembre, la candidate Les Républicains (LR) à la mairie de la capitale, ripeuse en campagne, suit tambour battant des éboueurs. Alors que les images montrent une pratique des collectes sélectives pour le moins approximative, Rachida Dati, vêtue d’un gilet jaune fluorescent, veut mieux coordonner « la collecte des déchets et le nettoyage des rues » car « il n’y a pas de raison que la ville ne soit pas mieux organisée ».

Tri à la source

Poubelles grises des ordures ménagères résiduelles (OMR), généralisation du tri à la source des biodéchets, exploitation des trois unités de valorisation énergétique (UVE), collecte sélective des emballages ménagers avec le bac jaune et des emballages professionnels, déploiement des bornes Trilib’, points d’apports volontaires (PAV) ou porte-à-porte (PAP), horaires des déchèteries et lutte contre le fléau des déchets abandonnés en concertation avec Citeo : entre services municipaux, délégations de service public (DSP) et contrats de droits privés en liaison avec l’agence métropolitaine des déchets ménagers (Syctom), les chantiers sont multiples. Sans oublier le civisme à géométrie variable des habitants. Lanterne rouge avec Marseille, Paris est ainsi très en retard dans le recyclage des emballages.

Lanterne rouge

En décembre 2024, le Conseil de Paris a adopté à l’unanimité un plan visant à réduire de 100 000 tonnes le million de tonnes de déchets ménagers produits chaque année sur le territoire de la capitale en 2030 avec la volonté de tripler le taux de valorisation. L’instauration d’une « tarification incitative » devrait sensibiliser les professionnels. Valérie Pécresse — « rien de tel qu’une femme pour faire le ménage » — et Donald Trump ne diront pas le contraire, la ficelle des poubelles reste un grand classique des campagnes électorales.



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