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L’exercice Vuk’uhlome au niveau de la brigade touche à sa fin

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Lu il y a 6 minutes



Alors que le premier exercice de l’armée sud-africaine – Vuk’uhlome – bat son plein dans son Centre d’entraînement au combat (CTC), l’effort de préparation des forces de cette année est au niveau de la brigade, par opposition aux itérations précédentes au niveau de la division.

Cela a été confirmé dans cette publication par la Direction de la communication d’entreprise (DCC) de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF).

L’exercice dans la zone d’entraînement de 158 000 hectares du Cap Nord a débuté début septembre et devrait se terminer par une « journée des visiteurs de marque » plus tard ce mois-ci (novembre).

Selon DCC, Vuk’uhlome 2025 est un exercice au niveau de la brigade impliquant toutes les formations de l’armée sud-africaine. La force terrestre comprend une structure de neuf formations allant des éléments de combat tels que la défense aérienne, les blindés, l’artillerie et l’infanterie jusqu’au soutien sous la forme d’une formation de soutien avec renseignement, transmissions et entraînement dans la même classification de soutien général.

En termes de chiffres, l’élément de communication dédié de la SANDF n’a pas répondu à la question de DefenceWeb sur le personnel déployé dans la zone d’entraînement du Cap Nord, la plus grande zone de la SANDF, affirmant que Vuk’uhlome est « une opération militaire classée en matière de sécurité ». De plus, « des détails opérationnels spécifiques ne peuvent être divulgués aux médias afin de garantir la sécurité opérationnelle ».

L’analyse de l’analyste respecté de la défense Helmoed Heitman sur les effectifs des bataillons, brigades et divisions, y compris les « facteurs compliquants », élimine – dans une certaine mesure – le « risque de sécurité » évoqué.

Il dit : « En termes généraux, une division comprendrait plusieurs brigades (généralement trois) plus des unités de soutien au combat (bataillons) telles que l’artillerie, la défense aérienne et le génie ainsi que des services de soutien au combat, par exemple des unités logistiques. Une brigade, à son tour, comprendrait plusieurs bataillons blindés et d’infanterie (encore une fois, généralement trois à cinq) plus des unités de combat et de soutien logistique au combat ».

« En termes tout aussi généraux, une division peut compter entre 15 000 et 25 000 hommes, voire parfois plus, une brigade entre 4 000 et 10 000 hommes. Un bataillon compte généralement entre 700 et 1 000 hommes, avec des unités de soutien au combat généralement plus petites. »

Sa liste de facteurs de complication commence par « certaines armées utilisent le terme division pour désigner des formations beaucoup plus petites – essentiellement des brigades renforcées pour mieux sonner » avant d’expliquer la situation sud-africaine.

« L’armée SA n’a pas encore vraiment de type de brigade standard, même si elle semble s’être largement repliée sur l’ancienne brigade de l’armée SA composée de trois bataillons d’infanterie plus un régiment (bataillon – nous suivons l’exemple britannique) chacun composé de blindés, d’artillerie, d’ingénieurs et peut-être de défense aérienne, plus des unités de soutien au combat (maintenance, atelier de terrain, médical) et son unité de quartier général complétée par un régiment de transmissions. À pleine puissance, cela porterait une brigade à environ sept à huit mille hommes. « 

D’autres points qu’il soulève comme « facteurs compliquant » incluent les brigades, dans certains cas, ne disposant pas de soutien logistique ni même d’unités de soutien au combat, celles-ci étant fournies par les divisions.

Pour aller plus loin, et peut-être pour compliquer davantage les choses, certaines armées utilisent le terme « régiment » pour désigner les bataillons de certains corps : des exemples sont les blindés, l’artillerie, le génie (l’Afrique du Sud le fait), tandis que d’autres utilisent ce terme pour décrire un groupe de bataillons du même corps – un régiment d’infanterie en est un exemple – de force similaire à une brigade sans soutien au combat ni unités de soutien logistique au combat. Les États-Unis et la Fédération de Russie utilisent le terme « régiment » dans ce sens.

Il existe également des armées – la Russie en est un exemple – dotées de petits bataillons dotés d’un soutien intégral et d’une capacité logistique limitée, et d’autres dans lesquelles les bataillons sont effectivement des groupes de combat. Ils sont généralement constitués de sous-unités – batteries, compagnies, escadrons – issues de plusieurs corps.

Vuk’uhlome 2025, selon DCC, démontrera « l’engagement de la SANDF en faveur de la préparation au combat, de la coopération régionale et des normes les plus élevées de professionnalisme militaire ». Des observateurs invités des forces de défense de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), des attachés de défense et militaires seront présents pour constater cet engagement lors de la journée des visiteurs de marque, ainsi que la ministre sud-africaine de la Défense et des anciens combattants militaires, Angie Motshekga.



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