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Des mercenaires sud-africains présumés dans le Donbass appellent à l’aide du gouvernement

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Lu il y a 4 minutes



Le président Cyril Ramaphosa a ordonné une enquête sur les circonstances qui ont conduit au recrutement de 17 jeunes hommes pour des activités mercenaires présumées dans la région déchirée par la guerre du Donbass en Ukraine.

Ceci selon un communiqué publié jeudi matin par la présidence.

« Le gouvernement sud-africain a reçu des appels de détresse demandant de l’aide pour rentrer chez eux, émanant de 17 hommes sud-africains, âgés de 20 à 39 ans, piégés dans le Donbass, en Ukraine, déchiré par la guerre.

« Les dix-sept, dont 16 viennent du KwaZulu-Natal et un du Cap-Oriental, ont été incités à rejoindre les forces mercenaires impliquées dans la guerre Ukraine-Russie sous prétexte de contrats de travail lucratifs », indique le communiqué.

La loi sud-africaine sur l’assistance militaire étrangère de 1998 interdit aux citoyens et entités sud-africains d’offrir ou de fournir « une assistance militaire à des gouvernements étrangers ou de participer à des armées de gouvernements étrangers, sauf autorisation du gouvernement sud-africain ».

« Le président Cyril Ramaphosa a ordonné une enquête sur les circonstances qui ont conduit au recrutement de ces jeunes hommes dans ces activités apparemment mercenaires. Le gouvernement sud-africain travaille par la voie diplomatique pour assurer le retour de ces jeunes hommes suite à leurs appels à l’aide pour rentrer chez eux.

« Le président Ramaphosa et le gouvernement sud-africain condamnent fermement l’exploitation des jeunes vulnérables par des individus travaillant avec des entités militaires étrangères », conclut le communiqué.

On pense que les hommes ont signé des contrats pour travailler dans les services de construction et d’hôtellerie, mais ont ensuite été placés dans ou à proximité des zones de combat de la région du Donbass. Lorsqu’ils ont réalisé qu’ils avaient été trompés, ils ont contacté les autorités sud-africaines pour obtenir de l’aide.

Le ministère russe de la Défense aurait affirmé en mars dernier qu’au moins 14 mercenaires sud-africains avaient été tués en Ukraine depuis le début de la guerre. Cette affirmation n’a pas pu être confirmée de manière indépendante.

Selon le Département des relations internationales et de la coopération (DIRCO), des informations font l’objet d’une enquête selon lesquelles des femmes sud-africaines recrutées pour travailler en Russie finiraient par fabriquer des drones russes. On estime que plus de 1 000 femmes ont été recrutées en Afrique et en Asie du Sud pour travailler dans des usines d’armement de la zone économique spéciale d’Alabuga, en Russie.

Il y a eu un certain nombre de rapports selon lesquels les autorités et intermédiaires russes auraient forcé ou trompé des ressortissants africains, ainsi que des recrues du Népal, de Syrie et de Cuba, à combattre en Ukraine, souvent après les avoir attirés avec de fausses promesses d’emplois non militaires lucratifs annoncés sur les réseaux sociaux. En septembre, la police kenyane a déclaré avoir sauvé plus de 20 personnes d’un réseau de trafiquants présumé qui les avait attirés avec des offres d’emploi en Russie mais avait l’intention de les envoyer combattre en Ukraine.

En septembre, l’armée ukrainienne a publié une vidéo d’un combattant kényan capturé qui affirmait avoir été amené à combattre pour la Russie. L’Ukraine a précédemment déclaré qu’elle détenait des citoyens de divers pays – Somalie, Sierra Leone, Togo, Cuba et Sri Lanka – dans des camps de prisonniers de guerre.

L’Ukraine, quant à elle, a encouragé les étrangers à rejoindre ses forces armées et a recruté environ 2 000 Colombiens pour renforcer ses effectifs.



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