
Exprimant son inquiétude face à un briefing de la direction du ministère de la Défense et de la haute direction de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) sur l’enquête sur le moral de la défense 2024/25, le coprésident du Comité permanent conjoint de la défense (JSCD), Phiroane Phala, a déclaré que les résultats de l’enquête « ne reflètent pas pleinement les expériences vécues des soldats telles qu’observées par [JSCD] membres lors des activités de surveillance ».
Il aurait déclaré que la commission se félicitait de l’amélioration constante reflétée dans l’enquête 2024/25 par rapport aux années précédentes, mais « il est important de souligner que l’écart entre ce que nous rencontrons dans notre processus de surveillance quotidien n’est pas reflété dans le rapport ».
Phala ajoute que son commentaire ne vise pas à remettre en question la légitimité du rapport (Département de la Défense). [DoD] Résultats du moral, exercice 2024/25, compilés par la Division de l’Inspection de la Défense). Il « exhorte » la direction de la SANDF à utiliser l’enquête comme un outil « pour combler l’écart entre le rapport et les expériences vécues par les soldats ».
La disponibilité des ressources a obtenu la note la plus basse dans l’enquête qui a vu 8 145 questionnaires remplis par les forces régulières et de réserve de la SANDF ainsi que par le personnel de la Loi sur la fonction publique (PSA). Le JSCD considère que cela est critique et directement lié à ce qu’il appelle des « réductions budgétaires continues » qui, à leur tour, ont un impact sur la « fonctionnalité opérationnelle » de la SANDF.
Les besoins opérationnels, y compris les capacités, les uniformes et les fournitures essentielles, doivent, selon le JSCD, rester une priorité absolue. Dans le même temps, le comité a exhorté la direction de la SANDF à élaborer des « plans clairs et réalisables » pour remédier aux problèmes de moral tout en tenant compte du « manque de ressources ».
Le moral de la SANDF ne peut être ignoré car il a un impact direct sur la sécurité nationale, a déclaré Phala, ajoutant que le rapport sur le moral devrait être interrogé et utilisé comme référence pour les études futures plutôt que de « ramasser la poussière ».
Dans son rapport sur le moral présenté au Parlement la semaine dernière, la Division de l’Inspection de la Défense a déclaré que les effets négatifs d’un moral bas peuvent inclure l’absentéisme, une faible productivité et un manque d’engagement. « Si un indicateur de risque tel qu’un moral bas persistant est présent au sein du DOD, cela peut indiquer que le risque de gestion pourrait être répandu ».
La présentation complète sur le moral du DoD peut être trouvée ici.


