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Le budget de la défense augmente de 1,8 milliard de rands mais reste tendu

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Lu il y a 8 minutes



Le ministère de la Défense (DoD) a vu son budget pour 2025/26 augmenté de 1,8 milliard de rands, mais l’allocation ajustée (59 milliards de rands) est à peine suffisante pour améliorer l’état de fonctionnement des équipements ou atteindre les objectifs d’heures de vol et d’heures de mer.

La Déclaration de politique budgétaire à moyen terme (MTBPS) a été publiée par le ministre des Finances Enoch Godongwana au Parlement le mercredi 12 novembre, révélant une augmentation de 1,888 milliard de rands : 657 millions de rands de plus pour l’emploi des forces, 1 milliard de rands de plus pour la défense terrestre, 53 millions de rands de plus pour le soutien sanitaire militaire et 54 millions de rands de plus pour la défense aérienne.

Le vote sur la défense (vote 23) a noté un montant supplémentaire de 439,078 millions de rands alloué aux dépenses liées à la mise en œuvre du programme de retraite anticipée à l’échelle du gouvernement pour faciliter le départ des membres de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF). L’allocation couvrira les dépenses liées aux incitations financières et à la poursuite médicale.

L’expert en aérospatiale et en défense, Dean Wingrin, a déclaré que malgré la légère augmentation du budget de la défense, la préparation opérationnelle reste mise à rude épreuve, car au milieu de l’année, l’armée de l’air sud-africaine (SAAF) n’avait effectué que 2 411 heures de vol sur 12 000 prévues et la marine n’avait effectué que 2 377 heures de mer sur 8 000 en raison de retards de maintenance. De même, l’état de préparation de la force en attente de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’élève à 79 %, encore une fois en deçà de l’objectif de 100 % en raison de l’indisponibilité des avions et des plates-formes navales. Cependant, 90 millions de rands ont été réaffectés à la maintenance des systèmes des frégates de classe Valour, ce qui devrait améliorer la fonctionnalité navale.

« Malgré une allocation plus élevée, le budget de la défense reste tendu. La SANDF continue de dépendre de revenus ponctuels et de réservistes pour maintenir ses opérations tout en conservant ses capacités de base », a déclaré Wingrin.

« Le nœud du financement continue de s’étrangler : la SANDF est toujours aux prises avec des actifs vieillissants, un faible niveau de préparation et une dépendance croissante à l’égard des réservistes. Le retard dans la maintenance (avions/navires) réduit les heures de vol/de mer et affaiblit les engagements de la SADC. Cela ne s’améliorera pas de sitôt », a-t-il déclaré.

Le directeur de l’African Defence Review, Darren Olivier, a déclaré que le besoin de financement supplémentaire pour le maintien des capacités est « au-delà du niveau d’urgence de la crise ». Ces niveaux d’heures de vol et d’heures de mer entraînent déjà de graves pertes de capacités et de nombreuses démissions de personnel clé. « Le temps est écoulé, un véritable mal est en train d’être fait », a-t-il déclaré.

« Notez également que les 12 000 heures de vol financées par la SAAF représentent déjà une baisse considérable par rapport à ce qu’elle était. Jusqu’en 2010/2011, la SAAF était régulièrement financée (et réalisait) plus de 40 000 heures de vol par an. Cette année, elle n’atteindra pas plus de 6 000. Le public devrait être indigné », a déclaré Olivier, ajoutant que les récentes allocations de financement ne sont que des mesures provisoires pour maintenir les lumières allumées, et non des capacités et une disponibilité sérieuses. améliorations. « Si le gouvernement a réellement l’intention d’augmenter les dépenses de défense, il doit commencer dès maintenant. »

La SANDF continue de s’appuyer fortement sur la Force de réserve pour respecter ses engagements et avait utilisé 2,12 millions de jours-homme en septembre contre un total prévu de 1,9 million pour 2025/26. Cela reflète le recours accru aux réservistes, qui ne sont payés que lorsqu’ils sont appelés, a expliqué Wingrin.

Les dépenses excessives en matière de rémunération des employés (CoE) ont contribué à porter les dépenses du ministère de la Défense à 104,5 % de son crédit en 2024/25 (58 milliards de rands). Ces dépenses sont régulièrement classées comme dépenses irrégulières par le Vérificateur général.

« Par rapport au premier semestre 2024/25, les dépenses sur la même période en 2025/26 ont augmenté de 3,2 milliards de rands, soit 11,6%. Cela était principalement dû à une allocation supplémentaire pour tenir compte des ajustements découlant de l’accord salarial du secteur public et à la fourniture d’un soutien supplémentaire aux membres des Forces de défense nationales sud-africaines déployés dans l’est de la République démocratique du Congo. Ce soutien visait à améliorer l’efficacité opérationnelle du personnel des forces de défense, y compris les unités spécialisées, les équipements, les affrètements d’avions et d’autres ressources.  » » lit-on dans le document du vote 23.

« Dans le cadre de la contribution des forces de défense à la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe en République démocratique du Congo, ce déploiement a entraîné une augmentation des dépenses opérationnelles, notamment en carburant, en munitions et en armes. »

Sur une note plus positive, des recettes de 1,449 milliard de rands ont été générées grâce aux remboursements des Nations Unies et de la Communauté de développement de l’Afrique australe pour les contributions de l’Afrique du Sud au soutien de la paix en République démocratique du Congo par le biais des opérations Mistral et Thiba, et grâce à la vente d’équipements et de pièces de rechange achetés via le compte spécial de défense.

Ces fonds seront utilisés pour améliorer la protection des frontières grâce à l’utilisation de la technologie ; soutenir les opérations de stabilité interne ; et couvrir les coûts associés au déploiement continu et à l’achat d’uniformes pour le personnel des forces de défense nationale sud-africaines, à la mise à niveau des équipements de mission de base et au soutien logistique, selon le dernier document budgétaire. Sur ces revenus supplémentaires, 616 millions de rands seront consacrés à l’emploi des forces et 832 millions de rands à Landward Defence.



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