Entre biocarburants, améliorations technologiques, carburants de synthèse et moteurs électriques ou à hydrogène, le transport aérien, à l’aube de sa révolution énergétique, hésite encore sur la route à prendre pour parvenir à une décarbonation projetée pour 2050. Petit point d’étape.
Nous avons des années chargées devant nous », glissait Bertrand de Lacombe, responsable de la réglementation et des relations extérieures RSE d’Airbus, lors de la dernière assemblée du BAR (Board of airlines representatives) en France, début 2025. Car si l’aviation mondiale est à l’aube de sa révolution énergétique, les contours de la stratégie en la matière restent encore bien flous.
L’objectif commun est pourtant clair : atteindre la neutralité carbone en 2050, comme martelé par l’Association internationale du transport aérien (Iata). Mais les moyens pour l’atteindre, voire sa faisabilité même, interrogent tous les acteurs, des constructeurs aux compagnies, en passant par les énergéticiens et les pouvoirs publics.
Un constat, seulement, fait pour l’instant consensus : aucune solution miracle ne permettra d’atteindre la neutralité carbone. Il faudra pour cela combiner plusieurs leviers, entre renouvellement des flottes, technologies de rupture, optimisation des opérations et adoption massive de carburants alternatifs.
Biocarburant : manque de structure et de financement
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