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Redescente – Aerospatium

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Lu il y a 2 minutes


EditoEdito
S. Barensky. Crédit : C. Deligey – Aerospatium.

Véritable Icare de la politique, Elon Musk est de retour « à 100 % » dans son univers d’origine, l’industrie des « hautes technologies ». ll va devoir éteindre quelques incendies avant qu’ils ne consument les sociétés dont la valorisation déraisonnable lui a valu le titre de « l’homme le plus riche de l’histoire ». Le patron de SpaceX et Tesla avait un mandat spécial à la tête du DoGE (Department of Government Efficiency), qui devait durer jusqu’à la fin mai pour éviter d’avoir à faire la transparence sur ses ressources. L’opacité financière qui a fait son succès va perdurer et nul ne saura si le roi est nu.

Ses sociétés ont souffert de l’épreuve, à commencer par Tesla, dont les ventes se sont effondrées, notamment en Europe où nul ne se vante plus de conduire ce que l’on appelle désormais une « Swastikar ». Et même ses plus grand fans dans le spatial ont dû se livrer à l’exercice difficile qui consiste à « séparer l’homme de son œuvre », en adulant SpaceX et non plus son patron et ses idéaux d’extrême droite.

Le nouvel échec du Starship, dans la nuit du 27 au 28 mai, ne va pas aider à redorer le blason du chantre de la méthode itérative, qui ressemble de plus en plus à un mantra Shadok : « Plus ça échoue, plus ça a des chances de marcher. »

Mais que l’on ne s’y trompe pas, même si Elon Musk semble mal parti pour réduire le budget fédéral de 2 000 Md$ et amener les Américains sur la Lune avant les Chinois, il n’a pas perdu son temps. Les dégâts qu’il a causé dans les agences qui le gênaient sont profonds. La masse considérable de données confidentielles auxquelles il a eu accès ferait pâlir plus d’une police secrète et il a pu affermir son emprise sur des programmes de défense. Entre Starlink et le Golden Dome, il va rester incontournable… et potentiellement très puissant.



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