Deux responsables de l’immigration de l’autorité de gestion des frontières (BMA), ainsi que plusieurs autres suspects, sont confrontés à des accusations de corruption après avoir été arrêtées lors d’une opération axée sur le renseignement au port d’entrée de Beitbridge.
L’opération menée par la BMA a entraîné l’arrestation des deux responsables de l’immigration de la BMA, cinq ressortissants étrangers sans papiers et deux facilitateurs présumés impliqués dans la prétendue entrée illégale de personnes dans la République et la contravention de la loi sur l’immigration.
L’opération, exécutée le mardi 22 avril vers 09h00, a été dirigée par deux membres exécutifs de la BMA après une surveillance approfondie des mouvements et le déploiement d’une surveillance technologique avancée au port.
Après avoir confirmé un comportement suspect, les dirigeants ont immédiatement contacté des détectives du Service de police sud-africain (SAPS) à Musine, de l’unité anti-corruption provinciale de Limpopo et du centre de casier judiciaire local (LCRC) pour traiter l’affaire plus avant.
Pendant l’opération, les dirigeants ont observé un taxi Mercedes-Benz blanc stationné près d’un magasin du port. Deux responsables de l’immigration de la BMA, une femme de 61 ans et un homme de 44 ans, ont été vus s’engager avec le facilitateur et ont par la suite autorisé le taxi à passer, prétendument après avoir reçu un pot-de-vin.
Le véhicule a été intercepté peu de temps après et s’est avéré transporter 18 passagers, dont 13 détenaient des documents de voyage valides, tandis que cinq étaient des ressortissants étrangers sans papiers.
Une passagère et le chauffeur de taxi, qui auraient facilité l’entrée illégale, ont également été arrêtés.
Mercredi, les neuf suspects ont été accusés de corruption et ont comparu devant le tribunal de magistrat de Musina. Les cinq personnes sans papiers sont confrontées à des accusations supplémentaires en vertu de la loi sur l’immigration.
La BMA a depuis suspendu les deux fonctionnaires impliqués, en attendant l’issue à la fois des processus disciplinaires internes et de l’enquête criminelle.
Le commissaire par intérim de la BMA, Jane Thupana, a félicité la participation proactive de l’équipe de direction du BMA sur le terrain et a réaffirmé l’engagement de l’autorité à nettoyer le système.
« Cette opération reflète la position de l’entreprise de la BMA contre la corruption dans ses rangs. J’applaudis les membres de l’exécutif pour avoir dirigé le front et prendre des mesures décisives pour restaurer l’intégrité dans l’un de nos ports les plus occupés », a déclaré Thupana.
« Nous sommes résolus dans la perturbation des réseaux de facilitation illégaux et la tenue de chaque fonctionnaire responsable des normes de conduite les plus élevées », a déclaré Thupana.
Elle a déclaré que l’opération renforce la détermination de la BMA à déployer des caméras usées du corps (BWC) dans tous les ports d’entrée. Au cours de la période de Pâques, 40 caméras corporelles ont été déployées sur divers sites, améliorant les capacités de surveillance et soutenant la responsabilité en temps réel.
« La mise en œuvre de caméras corporelles ne concerne pas seulement la surveillance: il s’agit de protéger à la fois le fonctionnaire et le public, et de s’assurer que chaque interaction dans nos ports est transparente, licite et traçable », a-t-elle déclaré.
Le port d’entrée de Beitbridge reste la frontière terrestre la plus fréquentée de l’Afrique du Sud et une passerelle commerciale clé sur le continent africain.
Avec des mouvements accrus attendus lors de la jambe de retour de la période de voyage de Pâques, le BMA a continué d’intensifier sa présence opérationnelle aux ports et le long de la limite, avec un fort accent sur l’interception des mouvements illégaux et le démantèlement des syndicats de facilitation.
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