La saisie de plus de six tonnes de cocaïne d’un navire de pêche dans les eaux internationales au large du golfe de Guinée plus tôt en mars a été saluée «une opération importante» par la préfecture maritime atlantique de la Commission européenne (UE).
La capitale portugaise Lisbonne abrite le MAOC (MAOC (N) de la Commission européenne (UE) Maritime Analysis and Operations Center (Narcotics) qui a signalé que l’opération impliquant la marine française (Marine Nationale) qui a «une présence presque permanente» dans le golfe de Guinée. Cela voit un ou deux navires soutenus par des avions maritimes déployés dans le cadre de l’opération en cours CoryMbe.
L’opération du 15 mars a vu les actifs du Golfe de Guinée Marine Nationale monter à bord d’un navire de pêche enregistré de 20 mètres en Guyane. L’embarquement a été en réaction au renseignement fourni par le MAOC (N), le Royaume-Uni (UK) National Crime Agency (NCA) et la United States (US) Drug Enforcement Agency (DEA). Les stupéfiants saisis d’une valeur marchande estimée à 371 millions d’euros (400,4 millions de dollars) ont été transférés dans un navire de Marine Nationale avant la destruction conformément aux directives du procureur du procureur de Brest (France), de l’Africom (Africa Command), de la Garde côtière américaine et de l’agence américaine d’application des médicaments.
La préfecture maritime a noté que l’opération réussie a démontré l’efficacité des actions navales françaises de prévision des frontières externes et de lutter contre le crime organisé. Les six individus à bord du navire de pêche venaient de Colombie, de la Dominique et de la Guyane (quatre) ont été arrêtés.
L’opération a attiré un signe d’approbation du lieutenant-général de l’armée américaine John Brennan, commandant adjoint du Commandement américain du Commandement, qui l’a qualifiée de «saisie remarquable».
«Il souligne les efforts de collaboration entre les partenaires internationaux pour lutter contre le trafic de drogue et améliorer la sécurité maritime. L’engagement inébranlable de nos alliés, y compris la marine française et d’autres agences américaines, reflète notre détermination collective à protéger nos frontières et à perturber les opérations des syndicats de crime organisé», a-t-il annoncé son avis.
Le dernier mot sur le grand buste provient d’une déclaration de l’AFRICOM qui a «la mission réussie signifie non seulement un coup important pour les réseaux de trafic de drogue, mais renforce également l’importance de la collaboration internationale dans l’amélioration de la sécurité régionale à travers le golfe de Guinée. Le commandement de l’Afrique américaine reste à soutenir de telles initiatives et à favoriser des partenariats visant à stabiliser la région».
Le dernier buste survient presque exactement un an après une crise record de cocaïne dans le golfe de Guinée. Le 14 mars 2024, la marine française a saisi 10,7 tonnes métriques de cocaïne dans la plus grande interception du commerce illégal au large des côtes de l’Afrique de l’Ouest. La marine française à l’époque a estimé la valeur du transport de la cocaïne à 695 millions d’euros (755 millions de dollars). Comme pour le buste de cette année, les agences anti-traite françaises ont participé aux côtés de l’agence américaine d’application des médicaments.