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Sandf Reserve fait face à des défis majeurs au milieu des appels au renouveau

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Lu il y a 11 minutes


La Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) est confrontée à de sérieux défis dans le maintien de sa force de réserve, les responsables avertissant que sans intervention immédiate, sa capacité à soutenir l’armée régulière continuera de se détériorer.

Lors d’une récente réunion conjointe du Comité permanent sur la défense et des anciens combattants militaires (JSCD), le brigadier général Zoleka Niyabo-Mana, chef de la défense par intérim, aux côtés d’autres responsables clés, a décrit le statut de la force de réserve et a présenté des plans urgents pour son rajeunissement. Des préoccupations ont été soulevées concernant le personnel vieillissant de la force, les coupes budgétaires, les déficits de recrutement et la baisse de la préparation au combat.

L’un des problèmes les plus urgents identifiés dans la présentation de la Force de réserve au JSCD est l’âge moyen croissant de la Force de réserve, qui s’élève actuellement à 49 ans. Cette augmentation est due à un manque de nouvelles recrues depuis 2016, lorsque le système de développement des compétences militaires (MSD), auparavant un mangeur de recrutement majeur, a été effectivement interrompu. Sans apports plus jeunes, la force de réserve a du mal à maintenir son tempo opérationnel.

« La réalité est que sans de nouvelles recrues, notre force de réserve vieillit à un rythme préoccupant, et cela a un impact direct sur notre préparation au combat », a déclaré le général Gordon Mzwandile Yekelo (à la retraite), le président récemment nommé du Conseil de réserve.

Les statistiques du SANDF indiquent que la force de réserve se compose actuellement de 17 742 membres, ce qui représente 25% de la résistance totale du SandF, nettement inférieure à la norme internationale de 40%. Le manque de recrutement a également affecté la représentation des sexes, avec seulement 20,2% de la force étant une femme, contre 30%.

La force de réserve a été gravement touchée par les contraintes budgétaires, qui ont entraîné une baisse de 25% des jours de l’homme au cours des trois dernières années. Cela signifie moins de possibilités de formation, affectant la préparation et les compétences des soldats lors du déploiement.

« Vous ne pouvez pas vous attendre à ce que les soldats soient prêts au combat s’ils ne sont pas formés en continu », a déclaré un membre du comité. «Sans financement approprié pour la formation, nous nous préparons à l’échec.»

Les coupes ont également abouti à un nombre insuffisant de réserves disponibles pour les déploiements opérationnels. 46% des soldats de l’opération Corona (sécurité des frontières) et 79% en opération Prosper (soutien à la police et stabilité interne) sont des réserves. Cependant, à mesure que leur nombre diminue et augmente l’âge, le maintien de ces chiffres deviendra de plus en plus difficile.

Pour atténuer cela, le SANDF a proposé qu’au moins 10% de toutes les créneaux d’entraînement soient alloués à la force de réserve, garantissant qu’ils reçoivent le même niveau d’enseignement que leurs homologues réguliers.

Pour répondre à ces préoccupations, le SANDF a présenté un plan de recrutement structuré pour attirer chaque année 1 000 membres de la Force de la réserve au cours des trois prochaines années. Cependant, Niyabo-Mana a reconnu que cela ne répond pas au besoin réel, en particulier pour l’armée sud-africaine, qui nécessite idéalement 3 000 recrues par an.

Le processus de recrutement sera décentralisé, permettant aux unités régionales de la Force de réserve de faire de la publicité et d’enrôler de nouveaux membres localement. Le public cible comprend des matriculants, des diplômés au chômage et des spécialistes dans des domaines clés tels que l’ingénierie et la médecine.

Selon le plan d’allocation proposé, 600 recrues se joindront à l’armée, 200 se rendront à l’Air Force et 100 chacun à la Marine et au service de santé militaire. De nouvelles recrues suivront une formation militaire de base (BMT), une formation fonctionnelle et le développement du leadership avant d’être déployés.

De nombreux membres de la Force de réserve sont actuellement au chômage, ce qui contredit le modèle traditionnel où les réserves occupent des emplois civils et ne servent qu’en cas de besoin. Le SANDF vise à convertir les réserves au chômage en personnes ayant une carrière civile durable, ce qui les rend plus autosuffisants lorsqu’ils ne sont pas en service actif.

«Les Forces de défense doivent engager les industries pour créer des possibilités d’emploi pour nos membres de la force de réserve pendant les périodes de non-déploiement», a déclaré Yekelo. «Cela leur offre non seulement une stabilité, mais garantit que nous avons un bassin d’individus qualifiés prêts à servir lorsqu’ils sont appelés.»

La présentation a souligné le rôle critique que les réserves jouent dans les opérations SANDF. En plus des missions de sécurité des frontières et de stabilité interne, les réserves contribuent aux secours en cas de catastrophe, aux opérations de maintien de la paix et aux services de soutien essentiels tels que l’assistance médicale.

Pendant la pandémie Covid-19, la force de réserve a joué un rôle déterminant dans les efforts de secours en cas de catastrophe et l’application des mesures de verrouillage. Des contributions similaires ont été apportées au cours des inondations récentes et d’autres urgences.

« L’utilisation des réserves dans les opérations internes pendant la pandémie, les efforts de secours en cas de catastrophe et le soutien continu à la police prouve que le SANDF ne peut pas mener des opérations sans eux », a déclaré le rapport.

Le programme de formation des réserves universitaires (URTP) est une initiative clé visant à professionnaliser la Force nationale de défense sud-africaine (SANDF) en intégrant des personnes très instruites dans sa force de réserve. Le composant de réserve URTP cible spécifiquement les étudiants universitaires, leur permettant de suivre une formation militaire tout en terminant leurs études académiques. Cette initiative sert à double objectif: elle améliore la capacité intellectuelle et de leadership de la force de réserve tout en offrant aux étudiants des opportunités de carrière militaires à l’obtention du diplôme.

Cependant, en raison des contraintes budgétaires et des gels de recrutement, l’URTP a fait face à des défis ces dernières années, limitant sa capacité à attirer et à développer de jeunes officiers. La revitalisation de ce programme est considérée comme essentielle pour la durabilité à long terme de la force de réserve, car elle propose un système d’alimentation structuré pour introduire des recrues plus jeunes et bien formées dans l’armée, réduisant ainsi l’âge moyen des réserves et garantissant un pipeline régulier de personnel qualifié.

L’initiative Mzansi Home Guard a été proposée comme un moyen d’améliorer les efforts de sécurité localisés et la collecte de renseignements à l’appui des opérations SANDF, en particulier dans les missions de sauvegarde frontalière et de stabilité interne. Cette initiative vise à recruter et à former des unités de réserve communautaires pour compléter les forces régulières, en fournissant des renseignements critiques et des capacités de réponse rapide dans leurs régions.

En employant des personnes familières avec leurs environnements locaux, le Home Guard peut efficacement aider à contrer la contrebande, les passages frontaliers illégaux et d’autres menaces de sécurité. De plus, l’initiative s’aligne sur la stratégie plus large de recrutement décentralisé, offrant aux chômeurs des opportunités de formation et d’emploi dans un cadre de sécurité structuré. Si elle est mise en œuvre avec succès, le Gardée du Mzansi pourrait renforcer considérablement la sécurité nationale tout en abordant certaines des limites actuelles de la force de réserve.

Bien que les plans de rajeunissement soient un pas dans la bonne direction, des obstacles importants demeurent, a entendu le JSCD. L’absence d’un système d’alimentation claire signifie que, sans recrutement direct, le profil d’âge de la force de réserve continuera d’augmenter. Il est également à craindre que les limitations budgétaires entravent la capacité de former, de développer et de conserver les réserves, même si les objectifs de recrutement sont atteints.

Un changement de politique majeur est nécessaire pour augmenter la contribution de la force de réserve à au moins 30% de la force totale du sandf, s’alignant sur les normes internationales. Cela nécessitera une planification stratégique de la main-d’œuvre, des ajustements législatifs et une augmentation des investissements financiers.

La force de réserve est à la croisée des chemins. Si des mesures urgentes ne sont pas prises pour relever les défis du recrutement, de la formation et de l’emploi, sa capacité à soutenir la force régulière diminuera davantage. Cependant, les réformes proposées offrent à l’espoir que, avec les bonnes ressources et l’engagement, la force de réserve peut à nouveau redevenir une composante solide et fiable de la défense nationale de l’Afrique du Sud.

«La force de réserve est un élément essentiel de notre stratégie de défense, et nous ne pouvons pas nous permettre de le laisser refuser davantage», a conclu Yekelo. «Nous devons agir maintenant.»



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