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Microsoft veut soulager les soignants dans leur quotidien avec son Copilot « Dragon »

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Lu il y a 3 minutes



En France, 58% des médecins, 56% des infirmiers et 55% des aides-soignants déclarent avoir été affectés par un problème de santé mentale (dépression, burn out, pensées suicidaires…), selon la dernière étude de l’Observatoire Odoxa-MNH sur l’état de santé des soignants et des personnels hospitaliers. S’appuyant sur ces chiffres alarmants, Microsoft a développé un Copilot dédié à ces métiers, baptisé « Dragon ». Ce dernier combine les fonctions éprouvées de Dragon Medical One (DMO) et de DAX Copilot (DAX), deux technologies développées en interne aidant cliniciens et patients.


L’outil est un assistant vocal IA qui se charge de simplifier le travail de documentation clinique, de faciliter la recherche d’informations et d’automatiser des tâches. Avec un double objectif : améliorer le bien-être des soignants et l’expérience de soin des patients.


Copilote de Microsoft Dragon



Les soignants pourront par exemple accéder à des fonctions de dictée en langage naturel, des mémos vocaux, de l’édition, de textes personnalisés, mais aussi automatiser des tâches, telles que la gestion conversationnelle des ordonnances, les résumés de notes et de rapports cliniques, les lettres de liaison et les résumés de consultation, tout cela dans un espace de travail unique.


Dragon Copilot arrive bientôt en Europe


D’abord disponible aux Etats-Unis et au Canada en mai, Dragon Copilot sera par la suite disponible en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, promet la firme de Redmond. L’Hôpital d’Ottawa, qui fait partie des premiers clients, espère que « Dragon Copilot pourra contribuer à alléger le fardeau de la documentation pour nos équipes cliniques », indique son DSI, Glen Kearns.


La principale crainte qui pourrait émaner de l’Europe, à savoir la sécurité, semble infondée à en croire Microsoft : « Les nouvelles fonctionnalités de Dragon s’appuient sur un parc de données sécurisé et intègrent des mesures de protection cliniques, de chat et de conformité spécifiques aux soins de santé pour des résultats d’IA précis et sûrs« . Reste à voir comment le secteur réagira après la sortie de cet outil en Europe.

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