L’État présente les résultats des 35 défis « Convergence IA » de France 2030

À l’occasion du Sommet pour l’action sur l’IA, qui se tiendra les 10 et 11 février à Paris, le secrétariat général pour l’investissement présente les résultats des 35 défis « Convergence IA » qu’il avait lancé l’année dernière dans le cadre du plan France 2030. Ces derniers visent à « valoriser des projets centrés sur des problèmes technologiques ambitieux ou des problématiques de société visant à démontrer l’utilité de l’IA pour l’humanité dans son ensemble ».

Une initiative qui va être annualisée

Les 35 défis retenus ont été sélectionnés par un jury ministériel. Ils proviennent aussi bien d’acteurs de la French Tech que de porteurs de projets internationaux. « Cela a été un grand succès. Nous avons reçu plus de 100 dossiers en 4 jours, venus d’une dizaine de pays dont l’Inde, l’Ethiopie, les Etats-Unis, le Canada, la Pologne… », confie Bruno Bonnell, secrétaire général pour l’investissement chargé du plan France 2030. Il y avait à la clé plus d’un million d’euros de cash prize à remporter.

Cette annonce marque la fin de l’initiative… pour l’instant. « C’est du prototypage, l’objectif pour nous était d’obtenir des démonstrateurs, et nous allons ensuite pouvoir prendre le relai avec France 2030 pour les développer à l’avenir, » explique Bruno Bonnell, précisant néanmoins « que certains d’entre eux sont déjà quasiment des solutions. » Surtout, il souligne que ces défis seront récurrents. « Nous les relancerons dans une logique annuelle. » Rendez-vous d’ici la fin de l’année, donc.

L’IA, une question de talents

Les défis ont été répartis dans six catégories, à savoir les projets liés aux fondamentaux de l’intelligence artificielle, à l’agriculture et l’adaptation au changement climatique, à la formation, la santé, la culture et l’inclusion. « L’acceptabilité de l’IA passera forcément par des cas concrets du quotidien pour en faire un élément d’amélioration de la vie réelle, » avance le secrétaire général. Il voit dans cette connexion à l’humain et à la société un facteur différentiant pour la France et l’Europe face aux Etats-Unis et à la Chine.

« Il faut arrêter cette espèce de morosité, la France est plutôt en avance et en accompagnement sur ces sujets plutôt qu’à la traîne, » tonne Bruno Bonnell. « L’IA n’est pas une question de milliards mais de talents ! Regardez DeepSeek, même s’ils ont un peu triché sur les bords, ils n’ont pas mis 50 milliards dedans. » Avant de tempérer : « Bien sûr qu’il faut investir, je ne le nie pas. On a déjà mis 4 milliards et on va mettre 4 milliards de plus. »

Voici donc sans plus attendre les résultats des 35 défis « Convergence AI » :

Fondamentaux de l’IA (13 défis)

Frugal AI Challenge

Porté par Hugging Face

Il s’agit d’un hackathon, qui aura lieu le 11 février. Il vise à développer des modèles d’IA performants et économes en énergie pour répondre à des enjeux climatiques majeurs. Les participants travailleront par exemple sur des solutions d’IA pour détecter la désinformation climatique, classifier les zones à risque d’incendies de forêt et repérer les cas de déforestation illégale. L’idée est d’établir des solutions concrètes en mettant en avant une approche écoresponsable des modèles d’IA.

AI Energy Score

Porté par Hugging Face, Cohere, Salesforce et l’Université de Carnegie Mellon

Ce défi comprend à la fois une plateforme d’évaluation de la performance énergétique des LLM, avec un classement public sous forme de notes, et un portail de soumission sécurisé pour les modèles d’IA fermés. Le projet a déjà évalué très exactement 166 modèles. L’idée est d’aider tous les acteurs du secteur à mieux prendre en compte l’aspect énergétique des LLM.

GenAI Red-Teaming Leaderboard

Porté par PrismEval

Projet de recherche ayant pour but d’évaluer la robustesse des modèles de langage face aux instructions malveillantes. 25 LLM ont été testés via une approche d’optimisation dynamique adversariale. Objectif : mettre en place une nouvelle métrique de résilience basée sur le temps. Un site public affiche le classement des modèles en fonction de leur robustesse, et un rapport technique détaille l’état actuel de la sécurité des systèmes d’IA.

AI Composite Learning

Porté par l’Agence fédérale pour l’innovation disruptive (Sprind) allemande

Concours se déroulant sur 30 mois, soutenant le développement de méthodes d’entraînement de modèles d’IA sur des systèmes décentralisés et distribués. Les participants auront accès à un mentorat et à un réseau d’experts pour faire face aux problématiques liées à l’hétérogénéité des matériels et à la gestion de ressources.

Développer de nouvelles interfaces homme-machine à l’ère des nouvelles échelles de données massives

Porté par Bunka

Analyse des interactions entre les humains et les outils d’IA générative, en mettant l’accent sur la transparence, la sécurité et l’expérience utilisateur. Des milliers d’interactions issues de chatbots et d’assistants vocaux ont été collectées et étudiées, amenant à des recommandations précises pour la compréhension et l’adoption de ces technologies. Un livre blanc a également été réalisé.

NLP, an Inspiration and a Challenge

Porté par Aniti, l’institut interdisciplinaire de recherche en IA de Toulouse

Programme d’identification des principaux obstacles sous-jacents au Natural Language Processing (NLP), comme l’ancrage des symboles et la compréhension de la structure linguistique, le raisonnement et la planification, la génération de résultats cohérents et non hallucinants, même sur la génération longue de contenu. Des experts en linguistiques, vision et neurosciences ont été mobilisés.

The Blaise Pascal Quantum Challenge : croiser l’IA et le quantique pour une innovation durable

Porté par Pasqal

Il s’agit d’un hackathon visant à explorer le potentiel de l’IA quantique dans la résolution de défis de durabilité, notamment dans le domaine des énergies renouvelable, des villes intelligentes et de la santé. L’idée est de démontrer des réductions significatives de l’empreinte énergétique par rapport aux IA classiques, contribuant ainsi aux transitions écologiques mondiales. Les participants bénéficient d’un mentorat et de ressources quantiques. Les 15 finalistes seront annoncés le 11 février à l’occasion du Sommet.

Evaluer la capacité des grands modèles “frontières” à manipuler

Porté par Apollo Research

Programme d’évaluation démontrant que certains modèles, comme o1 d’OpenAI, pourraient “mentir intentionnellement” pour satisfaire à la fois la requête de l’utilisateur et se préserver. Six évaluations ont été réalisées, parmi lesquelles la subversion cachée, la simulation d’alignement instrumental ou l’auto-exfiltration.

Internationalisation de Confiance.AI

Porté par Confiance.ai

Programme de recherche de 4 ans afin de définir une méthode d’ingénierie pour les systèmes d’IA de confiance. Plus de 180 recommandations et outils logiciels ont été créés, et une fondation open source, la “European Trustworthy AI Foundation”, est en cours de construction. Une feuille de route est en cours d’élaboration.

Créer un courant commun entre les communautés open source mondiales pour façonner ensemble l’avenir du logiciel libre

Porté par l’Open Source Alliance

L’idée est d’étendre les principes propres à l’open source aux systèmes d’IA. L’Open Source Alliance a lancé à ce titre le framework Open Weight Definition (OWD). Elle prépare une définition d’Open Source 2.0 pour favoriser la collaboration mondiale. Des partenariats ont été établis avec l’éditeur Linagora et OpenUK.

GenAI Hackathon for Public Good

Porté par l’incubateur ALLiaNCE de la Direction interministérielle du numérique (Dinum)

Le hackathon, qui a lieu ces 5 et 6 février à Paris, vise à développer des solutions d’IA pour améliorer les services publics : simplification des démarches administratives, amélioration de l’accessibilité des services pour les citoyens…. Les équipes devront mettre l’accent sur des solutions simples, inclusives, durables et ayant un impact direct. Les résultats attendus incluent des prototypes fonctionnels avant un déploiement à grande échelle.

Le scikit-learn de la robotique

Porté par Pinocchio

Programme de développement de logiciels d’IA et de robotique afin de concevoir des modules pour le contrôle de robots, la planification des mouvements et la perception de leur environnement. Des algorithmes d’apprentissage par renforcement appliqués à la robotique et des outils de simulation sont également expérimentés. L’idée est aussi de fournir une documentation complète et des exemples d’utilisation.

L’IA au service des centrales nucléaires

Porté par Aprex Solutions

Solutions de cartographie des assemblages combustibles lors du rechargement du cœur du réacteur d’une centrale nucléaire. Cela se traduit par un gain en dosimétrie pour les intervenants au moment du rechargement.

Santé et sciences du vivant (8 défis)

Cytologia : développer un outil d’IA pour automatiser le diagnostic des pathologies en hématologie biologique

Porté par la plateforme française de données Health Data Hub

Le Data Challenge CytologIA vise à améliorer le diagnostic en hématologie biologique grâce à l’IA en développant des modèles de classification automatique des leucocytes. Les modèles développés lors de ce challenge ont été publiés en open source afin qu’ils soient utilisés et améliorés par des chercheurs du monde entier. La base de données, composée d’environ 75 000 images cytologiques (analyse des cellules), sera bientôt publiée en open data. Les scores de performance atteignent jusqu’à 94% de précision.

Commun numérique d’imagerie médicale et d’informations à destination des hôpitaux en Inde (Midas)

Porté par ArtPark

Il s’agit d’un écosystème visant à former, tester et valider des algorithmes d’IA en utilisant des jeux de données médicaux représentatifs de la population indienne. Les données de la plateforme Midas sont accessibles pour la recherche. 150 gigaoctets de données ont été téléchargées sur la plateforme, avec 1 gigaoctet en téléchargement public. Une solution mobile pour la détection du cancer buccal est déployée dans huit villes indiennes, englobant 16 000 cas de patients et 110 000 images. Les données anonymisées seront disponibles d’ici la fin d’année.

Newborn Neuro Digital, détection de l’asphyxie néonatale

Porté par l’Institut du Cerveau, en coopération avec l’AP-HP

Ce projet est un prototype de système de détection de l’asphyxie néonatale basé sur des électro-encéphalogrammes (EEG), pouvant discriminer avec 98% de précision les segments EEG des bébés nécessitant une hypothermie. Le prototype a été validé avec 169 EEG, avec une efficacité dans la classification des niveaux de gravité de l’atteinte sur le cerveau. Plus de 1000 bébés pourraient être sauvés chaque année avec cette technologie.

L’IA pour la détection précoce du glioblastome

Porté par la start-up franco-américaine Owkin et le groupe pharmaceutique Servier

Cette maladie, qui est l’un des cancers cérébraux les plus répandus, a vu peu de progrès en 20 ans. Plus d’une centaine d’experts en science des données, bioinformatique et recherche sur le glioblastome se sont réunis les 3 et 4 février au Palais Brongniart pour travailler sur la découverte de solutions aidées par l’IA pour lutter contre ce cancer. Certains résultats seront dévoilés lors du Sommet. Les porteurs du projet espèrent notamment faire des progrès dans la biologie sous-jacente du cancer et dans la prédiction de la survie des patients.

Recouvrir la vue à travers une rétine artificielle

Porté par Propheese

Système de vision neuromorphique avancé, permettant d’exécuter des modèles d’IA appliqués à la vision directement au sein d’un téléphone portable à travers les photos et vidéos. Ses capteurs détectent les changements d’une scène pixel par pixel, permettant une capture de fréquence très élevée. Les résultats ne sont pour l’heure pas connus, mais pourraient être compromis depuis le placement de Propheese en redressement judiciaire.

Découverte de nouvelles enzymes pour produire des sucres alternatifs de haute valeur ajoutée

Porté par NyBerMan Bioinformatics Europe

Plateforme d’ingénierie enzymatique utilisant des méthodes d’IA pour rendre les mutations enzymatiques plus efficaces, en diminuant les coûts de production de moitié. L’objectif est d’offrir des sucres durables pour l’alimentation (adaptés aux diabétiques), les cosmétiques et les produits pharmaceutiques. Le lancement du projet est en cours.

Repousser les limites des matériaux avec des polymères conçus par intelligence artificielle

Porté par Synboli

Plateforme basée sur l’IA permettant de concevoir des structures et propriétés polymères basées sur des chaînes de carbone saturées. L’idée est de réduire par 8 le temps de développement des matériaux, avec des formulations 10 fois plus larges. Le lancement est en cours.

Brain Foundation Model

Porté par Sigam

Modèle de fondation multimodal pré-entraîné à partir de plusieurs modalités de données de neuroimagerie, comme l’IRM fonctionnelle, l’électroencéphalogramme et la tomographie par émission de positons (TEP). L’objectif est de déboucher sur de nouvelles applications en neurosciences.

Adaptation climatique et agriculture (7 défis)

Generative Artificial Intelligence for Agriculture (GAIA)

Porté par La Ferme Digitale

Ce hackathon, qui se déroulera les 24 et 25 février à Paris pour le Salon de l’Agriculture, vise à développer des solutions d’IA pour accompagner les agriculteurs, leurs organisations, les écoles et les centres de formation sur les enjeux futurs du secteur. Les équipes devront fournir un POC en deux jours afin de fournir un prototype fonctionnel.

JEDI Agri Carbon Tracker

Porté par la Joint European Disruptive Initiative (Jedi)

Mise en place d’une solution d’IA visant à mesurer en temps réel la séquestration du carbone d’une parcelle agricole. L’idée est de comprendre quelles parcelles agricoles favorisent le stockage du carbone, et de réduire l’utilisation d’engrais. Le lancement du projet est en cours.

Intelligent Data Solution for Disaster Risk Reduction (IDS-DRR)

Porté par CivicDataLab

Plateforme open source à base d’IA ayant pour objectif de mieux gérer la gestion des risques d’inondation en Inde. La solution a par exemple permis d’optimiser l’allocation des fonds de secours, qui ont été fléchés à 95% vers les secteurs les plus vulnérables. L’idée est de réduire le temps passé à planifier les secours et de mobiliser le moins d’agents publics possible.

Aerotape : l’IA pour la prévention des risques respiratoires liés aux allergènes dans l’air

Porté par Oberon Sciences

Solution de surveillance de la qualité de l’air en temps réel permettant d’identifier les particules avec une précision supérieure à 95%. L’idée est de réduire le temps d’analyse à quelques minutes au lieu de plusieurs heures. Le produit a déjà été déployé en Auvergne, pour suivre le pollen de l’ambroisie. Une application mobile, “France Pollens”, a également été développée.

L’IA pour résoudre des problématiques d’adaptation climatique en Afrique

Porté par InstaDeep

Ce hackathon, qui se tient les 4 et 5 février à Paris, vise à développer des solutions géospatiales opérationnelles alimentées par l’IA. Grâce à des données satellitaires open source, les participants devront concevoir système d’alerte précoce concernant les déplacements des sauterelles en Afrique, qui pourraient dévaster les récoltes.

L’IA pour la détection des maladies du blé et l’estimation de leur gravité

Porté par l’Ethiopian Artificial Intelligence Institute

La Ferme Digitale à chapeauté ces projets dans une démarche où ils ont été amenés à utiliser des outils développés en France. Leurs propositions sont trop embryonnaires pour avoir des livrables, ce n’est pas encore à l’échelle du prototype. C’est un accompagnement pour qu’ils intègrent les bonnes démarches afin d’avoir un impact systémique sur leurs populations.

L’IA au service des vétérinaires dans les milieux ruraux en Afrique de l’Ouest

Porté par CocoVeto

La Ferme Digitale à chapeauté ces projets dans une démarche où ils ont été amenés à utiliser des outils développés en France. Leurs propositions sont trop embryonnaires pour avoir des livrables, ce n’est pas encore à l’échelle du prototype. C’est un accompagnement pour qu’ils intègrent les bonnes démarches afin d’avoir un impact systémique sur leurs populations.

Compétences et métiers d’avenir (2 défis)

L’IA au service de la performance éducative

Porté par l’association EdTech France et DemoES

Ce défi repose sur un prototype de RAG, “RAGaRenn”, permettant de fournir des réponses aux demandes des agents du service public (rectorat, universités, hôpitaux, opérateurs ou collectivités locales). L’expérimentation de ce prototype a été validée. Une charte de bonnes pratiques a été publiée afin de définir un cadre éthique et responsable pour l’usage de l’IA par les enseignants et étudiants, et un atelier a permis de consolider des méthodologies d’évaluation de l’impact de l’IA.

Science des données pour l’impact : compétition de compétences en IA pour la fonction publique

Porté par Probabl

Certification pour les data scientists du secteur public sur l’usage de scikit-learn, une bibliothèque Python dédiée au machine learning. Les professionnels ont eu accès à un Mooc de l’Inria et à des ressources pédagogiques pour préparer l’examen, qu’ils devaient passer avant le 31 janvier. Le défi a également pour but d’accélérer l’adoption de l’IA dans les pratiques publiques.

Culture, information et démocratie (5 projets)

Moteur de recherche visuel pour la démocratisation et le libre-accès d’un vaste volume de données patrimoniales

Porté par l’Ina, l’Inria et la BNF

Projet visant à rendre les fonds iconographiques largement accessibles, grâce au développement à grande échelle de techniques d’IA sur le repérage des illustrations (contenus, couleurs, typologies). L’idée est de concevoir un moteur de recherche par mot-clé et similarités visuelles.

L’IA pour la préservation des manuscrits musicaux

Porté par Yinovise

Solution de digitalisation des partitions manuscrites du XIXe siècle, en utilisant des techniques de reconnaissance optique de musique (OMR) et de modélisation sonore harmonique. Un prototype d’OMR intégré à un clavier a déjà été développé.

High-Efficiency Real-time Media Evaluation System (Hermes)

Porté par Magic Lemp

Challenge visant à développer des solutions innovantes contre la diffusion de deepfakes. Le projet de l’équipe gagnante sera officiellement lancé lors du Sommet pour l’action sur l’IA.

The Global AI Trust Challenge

Porté par l’OCDE, l’IEEE, l’Unesco et AI Commons

Initiative internationale visant à développer des solutions politiques et technologiques pour garantir l’intégrité des informations générées par IA. Les meilleurs projets iront jusqu’au stade de prototype et de pilote.

Simulation et médiation automatisée de débats controversés à l’aide de LLM

Porté par l’École polytechnique fédérale de Lausanne

Développement d’agents capables de participer à des débats, en prenant en compte sa propre opinion et la perception des autres parties au débat. L’idée est d’utiliser des métriques de compréhension du langage naturel, telles que la détection des émotions, de la toxicité et des sophismes. Le lancement du projet est en cours.

Inclusion (1 défi)

“Hear Us” : l’IA pour traduire et interpréter en langues des signes 3D

Porté par Migam

Développement d’un système de traduction entre le langage des signes et les langues parlées avec en temps réel, une précision de 95%. Le système, qui utilise un modèle d’IA basé sur des avatars 3D, peut traiter 17 000 signes différents, réduisant les coûts de traduction de 70%. Il a déjà été déployé dans des projets pilotes à l’Université de Stanford. À la clé, une meilleure vitesse de traduction, avec des temps de latence inférieurs à 100ms, et une réduction des exigences sur les ressources matérielles.

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