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Sandu demande à la SANDF de clarifier les informations faisant état de victimes en RDC

Service Com'
Lu il y a 5 minutes


L’Union de défense nationale sud-africaine (Sandu) a appelé la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) à informer le public de la véritable situation en République démocratique du Congo (RDC) suite à l’avancée des rebelles du M23 sur Sake et Goma, et si Il fallait fournir des renforts pour stabiliser la situation.

Le syndicat militaire s’est dit « gravement préoccupé par les informations faisant état de multiples victimes et blessés parmi les forces de la SANDF à Sake au cours des dernières 24 heures alors que, selon les informations, la situation est devenue de plus en plus désastreuse. Le groupe rebelle M23 aurait gagné des progrès considérables dans la région, mettant à rude épreuve les ressources de nos troupes.»

« Cette crise met en évidence les graves risques auxquels nos soldats sont confrontés sans un soutien et des ressources suffisants. Sandu a mis en garde à plusieurs reprises contre le risque d’un soutien et de ressources inadéquats lors d’un déploiement », a poursuivi le syndicat.

« Les informations faisant état de victimes et de blessés sont profondément troublantes. Nos soldats opèrent dans des conditions extrêmement dangereuses, et le manque de soutien adéquat contribue à mettre leur vie et la mission elle-même en danger », a déclaré Pikkie Greeff, secrétaire national de Sandu.

« La SANDF doit agir immédiatement pour informer le public de la véritable situation et, si nécessaire, fournir les renforts nécessaires pour stabiliser la situation. Le silence et l’inaction ne sont pas des options lorsque nos troupes se trouvent dans une situation dangereuse », a ajouté Greeff.

L’Afrique du Sud a déployé des troupes au sein de la mission de maintien de la paix de la MONUSCO de l’ONU et de la Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe en RDC (SAMIDRC).

Sandu a également appelé le commandant en chef, le président Ramaphosa, à fournir au public des mises à jour régulières et transparentes sur la situation. « Une communication claire est essentielle pour dissiper les rumeurs et maintenir la confiance dans la capacité de la SANDF à gérer cette crise », a conclu le syndicat.

Les Nations Unies ont rapporté que lors d’affrontements autour de Sake, cinq soldats de maintien de la paix ont été blessés vendredi, tandis que quatre autres ont été légèrement blessés jeudi. Les neuf soldats de la paix blessés reçoivent actuellement des soins médicaux. On ne sait pas s’il s’agit de soldats de la paix de la mission MONUSCO ou de la SAMIDRC.

Des véhicules SANDF ont été vus se déployer depuis Goma vers Sake. Cela comprenait des véhicules blindés de transport de troupes, des canons de 23 mm et de l’artillerie remorquée G5. Les troupes des SANDF ont également été vues en train d’opérer avec les forces des FARDC contre le M23.

La ministre de la Défense et des Anciens Combattants Angie Motshekga est actuellement en République démocratique du Congo pour évaluer les conditions opérationnelles et le bien-être des soldats sud-africains déployés dans la région.

Le général Bantu Holomisa, vice-ministre de la Défense et des anciens combattants, a déclaré à la SABC que « nous avons fait du bruit auprès du gouvernement sud-africain, car s’il veut être sincère et honnête dans ce qu’il a accepté pour aider le peuple congolais, Ensuite, ils doivent donner à la SANDF suffisamment de fonds pour que nous puissions acheter du matériel adapté au déploiement de nos troupes. Nous espérons donc qu’en février, lorsque le budget sera annoncé, nous obtiendrons une meilleure part, car c’est inacceptable. Il est inacceptable, je le répète, que nous puissions compromettre la sécurité de l’État sud-africain.

Interrogé sur le soutien – en particulier aérien – apporté aux troupes de la SANDF en RDC, Holomisa a répondu : « il n’y a pas de soutien. Nous avons demandé au ministère des Finances de nous donner de l’argent pour que nous puissions desservir l’armée de l’air. Ce n’est donc pas du tout adéquat. Nous avons soumis un rapport écrit au bureau du président, au Trésor national, peut-être qu’ils réagiront. Je l’espère. »



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