L’absence de clôtures efficaces aux frontières terrestres sud-africaines contribue à faciliter l’accès, entre autres, aux agriculteurs en quête de bons pâturages et aux voleurs de bétail.
Concernant ce que l’on appelle le « pâturage illégal », la Division des opérations conjointes de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) a déclaré qu’il est répandu dans les zones où il n’y a pas de clôtures ou où elles sont endommagées. De plus, lorsqu’une rivière ou un cours d’eau constitue une frontière nationale, les faibles niveaux d’eau font qu’il est très facile d’entrer et de sortir de l’Afrique du Sud sans papiers.
Située à sa frontière orientale avec le Lesotho, enclavé, la province de l’État libre est confrontée à ce que les dirigeants provinciaux de l’Alliance démocratique (DA) appellent « une menace sérieuse » de criminalité transfrontalière. Selon Roy Jankielsohn, les meurtres, les incendies criminels, le trafic d’êtres humains et de drogue, les syndicats de vol de véhicules ainsi que le vol de bétail et le « vol de pâturages » ont un impact sur les communautés de la zone frontalière entre l’État libre et le Lesotho ainsi que sur les agriculteurs, leurs familles et leurs employés le long de la frontière. limite.
« Le manque de maintien de l’ordre visible et l’inefficacité des interventions de la SANDF exposent les agriculteurs de l’État libre à des risques en termes de biosécurité et de criminalité qui ont un impact sur les moyens de subsistance, les économies locales et les emplois des résidents de l’État libre. Les taux de récupération du bétail, des véhicules et des équipements volés sont faibles et il y a un manque d’interventions gouvernementales significatives telles que des routes, des services de police et des clôtures le long de la frontière », a-t-il déclaré dans un communiqué.
En novembre, des soldats déployés à la frontière entre l’État libre et le Lesotho ont rassemblé et saisi du bétail (bovins, chèvres et moutons) d’une valeur de 2,9 millions de rands appartenant à des agriculteurs basotho trouvés en train de paître dans les pâturages sud-africains.
Jankielsohn maintient une équipe multidisciplinaire, avec une représentation du Service de police sud-africain (SAPS) et de la SANDF, ainsi que des forums de police de proximité (CPF) et des associations et organisations de sécurité civile, conformément à la politique de sécurité rurale de son parti, ce qui sera positif dans la lutte transfrontalière. crime. La politique du DA prévoit des équipes de travail sur la sécurité rurale similaires à celle mise en place par Jabu Mbalula, MEC (membre du Conseil exécutif) pour la sécurité communautaire, les routes et les transports.
Cette équipe multidisciplinaire, mise en place le 10 septembre pour lutter contre l’exploitation minière illégale, a enregistré à ce jour 9 665 arrestations et 2 557 condamnations pour des crimes allant du meurtre, de l’exploitation minière illégale, de la possession de matériaux aurifères, de l’immigration clandestine et de la corruption à la possession d’or. biens volés.