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Doctolib équipe les professionnels de santé d’un assistant de consultation

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Lu il y a 3 minutes



L’essor de l’IA générative pousse tous les secteurs à bousculer les codes et à se réinventer au gré de cette technologie. Celui de la santé n’est pas en reste. La licorne française Doctolib a ainsi planché sur le développement d’un assistant de consultation afin d’aider au bon déroulement des consultations.

Pour l’heure, l’outil est accessible auprès des médecins généralistes et pédiatres utilisateurs de Doctolib qui pourront le tester gratuitement pendant un mois avant d’y souscrire. La société prévoit d’étendre progressivement son assistant à d’autres spécialités médicales d’ici à la fin de l’année, avant un déploiement complet en 2025.


Un outil de synthèse pour enrichir le dossier patient facilement


Fruit de plusieurs mois de recherche et de bêta-test en conditions réelles avec 350 soignants établis partout en France, l’assistant de consultation propose surtout d’automatiser la prise de notes pendant les consultations. Activé en un clic après que le soignant en a informé son patient, il prend des notes en temps réel et retranscrit au mot près l’échange entre les deux personnes.


Doctolib lance un assistant à la prise de note alimenté par l'IA



Doctolib précise que la discussion n’est pas enregistrée et aucun élément n’est stocké. A la suite de cette transcription, l’outil réalise une synthèse structurée reprenant les éléments classiques : observation, examen clinique, diagnostic. Le soignant valide enfin cette synthèse avant que celle-ci ne vienne alimenter automatiquement le dossier du patient dans le logiciel utilisé par le professionnel de santé avec des informations médicales structurées (antécédents, constantes, etc.).


Doctolib promet de diviser par 2 le temps des soignants passé devant leur ordinateur


La pépite française cite certains avantages pour les soignants, notamment « une réduction de la charge mentale liée à la prise de notes exhaustives et à la crainte de manquer des informations essentielles », « une division par deux du temps passé devant leur ordinateur » et, in fine, « moins de fatigue en fin de journée après des consultations ». Si les premiers tests ont été concluants, un bilan devra toutefois être réalisé auprès des médecins généralistes et des pédiatres équipés du logiciel clinique Doctolib.

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