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Le Symposium Sea Power for Africa 2024 se termine avec des résultats clés et une déclaration d’intention

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Lu il y a 4 minutes


Quinze pays africains, dont l’Afrique du Sud hôte, se sont engagés à adopter une déclaration d’intention lors du Symposium Sea Power for Africa (SPAS) lors du sommet maritime continental de la semaine dernière au Cap.

Le symposium, déclaré par les relations publiques de la SA Navy (SAN) comme étant le cinquième du genre, s’est terminé par neuf « résultats clés » et un appel à l’action du chef de la marine sud-africaine, le vice-amiral Monde Lobese.

En tête de liste des « résultats clés » se trouve le renforcement de la collaboration régionale, qui s’explique en partie par la nécessité d’éliminer les obstacles à la coopération inter-navale, de partager des informations sur la connaissance du domaine maritime et de mener régulièrement des exercices maritimes conjoints. Un autre objectif consiste à accélérer la mise en œuvre de l’AIMS (Stratégie Maritime Intégrée en Afrique) 2050 au moyen de patrouilles maritimes conjointes, « en renforçant le partage d’informations entre les centres de sensibilisation au domaine maritime (MDAC) » ainsi qu’en commençant la conceptualisation de la Zone Maritime Exclusive Combinée d’Afrique (CEMZA). .

Selon une déclaration post-symposium de la marine sud-africaine, « les chefs des marines de toute l’Afrique ont adopté l’appel à l’unité de Lobese, résumé dans le concept de Sisonke (« ensemble » en isiXhosa) ». L’accent mis sur « ensemble » souligne « une détermination collective parmi les forces navales africaines à renforcer la collaboration pour relever les défis de la sécurité maritime ». Cela doit être poussé plus loin par le biais d’une gouvernance régionale qui verra un sous-comité maritime de l’Union africaine (UA) chargé de mettre en œuvre les initiatives clés en matière de sécurité maritime. Une autre équipe sera constituée pour formuler la mise en œuvre de l’AIMS 2050 qui, une fois terminée, sera présentée aux chefs et chefs des marines africaines.

Parmi les autres résultats adoptés figurent le soutien à la Charte de Lomé (la Charte africaine sur la sécurité, la sûreté et le développement maritimes) ; « donner la priorité à l’engagement entre les marines africaines et les industries de défense africaines dans les acquisitions navales » ; et les futurs symposiums Sea Power for Africa qui se tiendront tous les deux ans, le Nigeria accueillant l’édition 2026.

Les pays signataires de la déclaration d’intention répertoriés par SAN Public Relations sont l’Algérie, l’Angola, le Burundi, le Cameroun, le Congo, l’Égypte, la Guinée équatoriale, le Ghana, le Kenya, le Malawi, la Namibie, le Nigeria, le Sénégal, l’Afrique du Sud et le Togo.

L’appel à l’action était un hommage de Lobese aux délégués du symposium, les exhortant à « rentrer immédiatement chez eux et à mettre en pratique les plans discutés ».

« Nous devons agir immédiatement et continuer à essayer différentes approches jusqu’à ce que nous constations une amélioration significative dans la résolution de nos préoccupations en matière de sécurité maritime. Nous ne pouvons pas laisser tomber notre peuple dans cette tâche », a-t-il conclu sa contribution au symposium.



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