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Une autre base ATMIS remise aux forces de sécurité somaliennes

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Lu il y a 5 minutes


En prévision de son remplacement par l’AUSSOM (Mission de soutien et de stabilisation de l’Union africaine en Somalie), l’actuelle mission du bloc continental ATMIS (Mission de transition de l’UA en Somalie) poursuit la remise programmée de ses bases aux Forces de sécurité somaliennes (SSF).

La base opérationnelle avancée (FOB) de Lower Juba, Kuday, est devenue la semaine dernière le plus récent ajout aux responsabilités de la SSF. Kuday fait partie des éléments des Forces de défense du Kenya (KDF) depuis neuf ans et a acquis une grande estime pour la sauvegarde de la ville portuaire de Kismayo dans le cadre d’une zone tampon.

Avant l’ATMIS, l’AMISOM (Mission de l’UA en Somalie) et les forces de sécurité sécuritaires ont libéré la région de Kuday d’al-Shabaab dans le cadre du démantèlement des opérations terroristes.

Les troupes des KDF ont été félicitées pour avoir sécurisé le Bas-Juba par le général de brigade Rashid Seif, commandant du secteur 2 d’ATMIS, qui a exhorté leurs successeurs des Forces armées nationales somaliennes (SNAF) à poursuivre leur bon travail et à préserver l’héritage qui leur a été légué.

Un officier de la SNAF a souligné l’importance de la collaboration entre les KDF, les SSF et les forces du Jubaland contre al-Shabaab dans la région.

« Al-Shabaab est un ennemi du Kenya, de la Somalie, de l’Éthiopie et de tous les pays d’Afrique et du monde entier. Nous devons travailler ensemble pour atténuer les menaces que représentent ces ennemis », a entendu le défilé de passation de pouvoir.

Plus tôt ce mois-ci (octobre), ATMIS a annoncé que des travaux étaient en cours sur la conception de la mission et le financement de l’AUSSOM en vue de son remplacement l’année prochaine. Une mission conjointe des Nations Unies (ONU) et de l’Union africaine (UA), assistée et soutenue par le gouvernement fédéral somalien, les pays contributeurs de troupes (TCC) et les partenaires internationaux, a préparé un rapport complet sur la conception globale de la mission et les options de financement. Ceci est conforme à la résolution 2748 (2024) du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui fixe une date limite à novembre 2024.

Alors que l’UA s’efforce, louablement, d’améliorer sa réponse, les fonds disponibles ne sont pas encore à la hauteur de l’immensité des défis en matière de paix et de sécurité en Afrique, a récemment déclaré l’Institut d’études de sécurité (ISS). Par exemple, le coût de fonctionnement annuel d’ATMIS était estimé à 1,5 milliard de dollars en 2023. Si la Mission de soutien et de stabilisation de l’UA en Somalie (AUSSOM) devenait une réalité avec un coût similaire, sur la base de la résolution 2719 des Nations Unies, 75 % : 25 % de charge Pour sa part, l’UA devra apporter une contribution de 375 millions de dollars, soit 61,5 % de la capacité actuelle du fonds. Les 235 millions de dollars restants sur les 610 millions de dollars couvriront à peine d’autres missions telles que la Force multinationale mixte et les activités de prévention des conflits, a noté l’ISS.

L’AUSSOM devrait disposer de jusqu’à 11 911 membres, dont 85 civils et 680 policiers, déployés dans quatre secteurs géographiques, selon le site d’information indépendant Security Council Report. « La mission sera déployée à partir du 1er janvier 2025 et transférera progressivement les responsabilités en matière de sécurité aux forces de sécurité somaliennes et retirera son personnel d’ici la fin 2028. »

Les objectifs de sécurité de la nouvelle mission représentent une continuation du mandat d’ATMIS. L’AUSSOM donnera la priorité aux opérations antiterroristes contre le groupe terroriste Al-Shabaab, au renforcement des capacités des forces de sécurité somaliennes et à la promotion du dialogue politique et de la réconciliation.

La mission vise à se concentrer sur les mesures de consolidation de la paix, laissant le gouvernement somalien travailler à la construction de l’État avec ses partenaires internationaux.

L’Égypte et Djibouti ont affecté des troupes à l’AUSSOM, les forces égyptiennes étant susceptibles de remplacer les 3 000 soldats éthiopiens stationnés en Somalie par l’ATMIS.

La Somalie a menacé d’expulser les soldats éthiopiens en raison de son différend diplomatique sur le plan d’accès de l’Éthiopie à la mer Rouge, qui donnerait une reconnaissance internationale à la région séparatiste du Somaliland.



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