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Les restes des combattants de la libération sont restitués à l’Afrique du Sud

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Lu il y a 6 minutes


La base aérienne de Waterkloof était consciencieusement sombre hier (mercredi 25 septembre) lorsque les restes mortels de près de 50 combattants de la libération décédés en exil ont été rapatriés en Afrique du Sud depuis la Zambie et le Zimbabwe.

Parmi les personnes qui ont reçu les restes figuraient la ministre de la Défense et des anciens combattants, Angie Motshekga, et les vice-ministres, le général de division (à la retraite) Bantubonke Holomisa et Richard Hlophe, ainsi que le chef d’état-major de l’armée sud-africaine, le lieutenant-général Michael Ramantshwana, et le chef de l’armée de l’air sud-africaine, le lieutenant-général Wiseman Mbambo.

Leur arrivée est une nouvelle étape dans le projet gouvernemental de la Route du patrimoine de la résistance et de la libération (RLHR). Il s’agit, selon les informations officielles du gouvernement, d’un « projet de mémoire nationale visant à commémorer, célébrer, éduquer, promouvoir, préserver, conserver et fournir un témoignage durable du chemin de l’Afrique du Sud vers la liberté ».

Les restes ont été retrouvés et exhumés en Zambie et au Zimbabwe avant d’être acheminés par avion vers l’Afrique du Sud. Selon le service de communication de la défense (DCC) de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF), le retour des restes en Afrique du Sud est le fruit des efforts conjoints du ministère de la Défense et des anciens combattants (DODMV) et du ministère des Sports, des Arts et de la Culture (DSAC).

Avant d’être rendus à leurs familles pour une dernière inhumation sur leur sol natal, les combattants de la libération décédés seront honorés lors d’une cérémonie de rapatriement et de restitution au site patrimonial de Freedom Park, au sud-ouest du quartier central des affaires de Pretoria, demain (vendredi 27 septembre). La cérémonie, à laquelle devrait participer le président Cyril Ramaphosa, s’inscrit dans le cadre du Mois du patrimoine sud-africain. Cette année, son thème est à juste titre « Célébrons la vie de nos héros et héroïnes qui ont donné leur vie pour notre liberté ».

S’adressant à SANews, Motshekga a déclaré que la remise des restes était un moment de sombre réflexion sur les sacrifices qu’il a fallu à l’Afrique du Sud pour obtenir sa liberté.

« Ce message est un message de gratitude envers… les familles qui ont des filles, des fils, des pères et des mères qui ont donné le prix ultime pour notre liberté. Nous pouvons être ici parce qu’ils ont fait le sacrifice ultime. C’est aussi pour nous, en tant que peuple, de nous souvenir d’où nous venons, car cela n’a pas été facile. Il y a des gens qui sont morts, et nous ne devons pas être négligents dans la façon dont nous utilisons ce pouvoir, car c’est un pouvoir qui vient de personnes qui ont donné leur vie », a déclaré Motshekga.

« Le plan consiste désormais à procéder à des rapatriements massifs, comme cela est prévu depuis deux ans. Mais comme cela prend du temps, nous verrons si nous pouvons le faire sur une période de deux ans. Cela a été une bonne leçon en termes de rapatriements massifs et lorsque nous nous déplacerons dans d’autres pays… nous aurons appris les leçons sur la façon de traiter la plupart des problèmes », a-t-elle déclaré.

Dans un communiqué publié lundi, le Système d’information et de communication du gouvernement (GCIS) a déclaré qu’après l’arrivée des restes, le gouvernement organisera la cérémonie officielle de retour à la maison pour marquer le retour de ces combattants de la libération dans le pays de leur naissance.

« Par la suite, des cérémonies de réinhumation auront lieu dans les provinces d’origine, garantissant qu’ils soient inhumés avec la dignité et le respect qu’ils méritent », a déclaré le GCIS.

Le programme de rapatriement des exilés est guidé par la politique nationale de rapatriement et de restitution des restes humains et des objets du patrimoine de 2021. Cette politique a été adoptée dans le cadre de l’engagement plus large de l’Afrique du Sud à garantir que les anciens combattants de la libération morts en exil soient renvoyés chez eux et enterrés dans la dignité.

Le processus de rapatriement est mené en étroite collaboration avec les gouvernements régionaux, les experts historiques et les communautés locales pour garantir un retour respectueux et bien coordonné.



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