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Le registre des actifs du ministère de la Défense « n’est pas complet »

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Lu il y a 6 minutes


Le manque de confiance du ministre des Travaux publics et de l’Infrastructure, Dean Macpherson, dans le registre des biens immobiliers du gouvernement est renforcé par l’aveu du ministère de la Défense (DoD) selon lequel son propre registre des biens n’est « pas complet ».

Cette reconnaissance a été faite en réponse à une question parlementaire posée à la ministre de la Défense et des Anciens combattants, Angie Motshekga, par le représentant public du parti MK (uMkhonto weSizwe), Duduzile Zuma-Sambudla. Elle souhaitait savoir si le ministère de la Défense disposait d’un registre des actifs à jour et, dans le cas contraire, pourquoi et quels étaient les détails pertinents.

Sithuthukile Mkhwanazi, directrice de la gestion des actifs à la division logistique du DoD, lui a répondu au nom de Motshekga. Sa réponse est la suivante : « Le DoD dispose d’un registre des actifs, mais sur la base des résultats des audits 2023/24 menés par l’AGSA [Auditor General of SA] il n’est pas complet là où certains actifs ont été trouvés ne pas être dans le registre des actifs du département [of Defence]. Des plans sont en cours d’élaboration et seront suivis par les conseils de commandement appropriés ».

La preuve positive de la mise en œuvre de l’action de Mkhwanazi est venue sous la forme d’un atelier de trois jours sur la gestion des actifs, organisé à la fin du mois dernier (août), comme il se doit, au siège de l’Auditeur général dans l’Eco Park de Centurion. Les généraux, les commandants, les autres officiers et les sous-officiers présents ont été informés que la gestion des actifs « doit être prise au sérieux en tant que fonction de commandement » par la directrice du programme Els Pillay, Mkhwanazi expliquant les objectifs de l’atelier. Selon Gontse Matji, membre du personnel de communication du DoD, elle a déclaré que la sensibilisation à l’importance des procédures et des processus de gestion des actifs du DoD était importante, l’un des ateliers visant à identifier les facteurs clés affectant négativement la gestion des actifs.

« L’objectif », aurait déclaré Mkhwanazi, « est de trouver des solutions pour améliorer la direction et clarifier les éléments flous ». Elle a également souligné l’importance de la tenue de registres pour les références futures, la passation et la prise de commandement ainsi que la nécessité de laisser une trace écrite pour ceux qui continuent et gèrent les actifs du DoD.

Du côté positif, le directeur de la gestion des actifs du DoD a félicité l’armée sud-africaine du lieutenant-général Lawrence Mbatha. La force terrestre « a réduit et éliminé les nombres fictifs de logarithmes en suivant les processus et procédures appropriés dans le registre de gestion des actifs et la tenue des dossiers. L’importance d’être responsable en tant qu’individu, section, unité, direction, division ou service pour des rapports d’audit réussis et propres a également été soulignée ».

S’adressant aux journalistes au Cap à la fin du mois dernier, Macpherson aurait déclaré qu’il n’était pas « satisfait et avait très peu confiance dans le registre de gestion d’actifs ». [presented to him]Selon les registres officiels, l’État possède environ 88 000 bâtiments et cinq millions d’hectares de terres, dont la valeur est estimée à 155 milliards de rands. Il a cité un exemple où une propriété est évaluée à 5 millions de rands : « Je sais que cela devrait être 200 millions de rands ».

Français La Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) fait partie des départements et entités gouvernementaux qui utilisent de vastes étendues de terres, principalement pour l’entraînement. Il s’agit notamment du Centre d’entraînement au combat de l’armée sud-africaine (CTC) de plus de 137 000 ha à Lohathla dans la province du Cap-Nord, ainsi que de la zone d’entraînement du Général de Wet de 17 000 ha de la force terrestre à De Brug à l’extérieur de Bloemfontein et des zones d’entraînement du Général de la Rey et du Général Piet Joubert totalisant plus de 37 000 hectares, par exemple. L’Armée de l’air sud-africaine (SAAF), via ses bases du Cap-Oriental et du Cap-Occidental, du Gauteng et du Limpopo ainsi que ses polygones, dont Roodewal (3 240 ha) dans le Limpopo, utilise de vastes étendues de terres pour abriter des avions et du personnel ainsi que pour s’entraîner au largage de munitions.



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