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Le jugement final de Zondo tranche en faveur du soldat SANDF

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Lu il y a 5 minutes


Le juge en chef à la retraite Raymond Zondo, dont on se souvient surtout au niveau national et international pour son travail inlassable de dénonciation de la capture de l’État, sera également chaleureusement pensé par un soldat du côté droit de son jugement final de la Cour constitutionnelle le 21 août.

Molefi Jonas Mamasedi, identifié uniquement dans les documents judiciaires comme membre de la Force régulière avec le grade de sergent, a été absent sans permission du 29 novembre 2011 au 2 janvier de l’année suivante. Son absence sans permission a duré plus de 30 jours calendaires, y compris les jours fériés et les week-ends.

L’article 59(3) de la Loi sur la défense stipule : « Un membre de la Force régulière qui s’absente de ses fonctions officielles sans la permission de son commandant pendant une période de plus de 30 jours doit être considéré comme ayant été renvoyé s’il est officier, ou renvoyé s’il est d’un autre grade, pour cause d’inconduite à compter du jour suivant immédiatement son dernier jour de présence à son lieu de service ou le dernier jour de son congé officiel. Toutefois, le chef de la Force de défense peut, sur présentation d’un motif valable, autoriser la réintégration d’un tel membre aux conditions qu’il détermine. »

La Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) a soutenu que les 30 jours prévus par la loi faisaient référence à des jours calendaires, tandis que Mamasedi a soutenu qu’ils faisaient référence aux jours où il était tenu d’être en service officiel.

Selon certaines informations, une commission d’enquête a été créée à son retour au travail pour enquêter sur son absentéisme et ses allégations. Il a déclaré à la commission d’enquête qu’il avait été kidnappé et forcé à fréquenter une école d’initiation, mais son père a affirmé qu’il y était allé volontairement. Les raisons de son absence sans permission ont été jugées sans rapport avec la commission d’enquête, qui a statué contre lui et recommandé son renvoi de la Force de défense nationale sud-africaine.

Mamasedi – qui ne porte plus l’uniforme, rapporte le quotidien de Johannesburg The Citizen – a fait appel devant ce qu’on dit être la « Division du Gauteng de la Haute Cour », sans préciser Johannesburg ou Pretoria, puis devant la Cour d’appel, sans succès. Une deuxième commission d’enquête a été créée en 2018, mais elle a également soutenu la décision prise à son encontre. Cela a donné lieu à de nouvelles demandes auprès de la Haute Cour et de la Cour suprême d’appel.

La dernière étape a été la Cour constitutionnelle qui a entendu son cas le 6 février de cette année.

Dans un jugement unanime, la Cour constitutionnelle a statué contre la SANDF, estimant que dans le cas de Mamasedi, les 30 jours mentionnés à l’article 59(3) de la loi sur la défense n’incluaient pas les jours où il n’était pas tenu de travailler.

Elle a en outre déclaré que du 3 janvier 2012 à ce jour, Mamasedi était et continue d’être un membre de la force régulière de la SANDF.

Le refus ou l’omission de la SANDF de payer la rémunération et les autres avantages de Mamasedi de janvier 2012 à ce jour a été déclaré illégal, lui donnant droit au paiement de la rémunération du 3 janvier 2012 à ce jour.

La SANDF a été condamnée à payer les frais de Mamasedi.

Mamasedi doit se présenter au travail dans les sept jours calendaires à compter du vendredi (23 août) ou, au plus tard dans les sept jours suivant le paiement de sa rémunération en souffrance.



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