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Les condamnations à mort en RDC suscitent l’ire de l’UE

Service Com'
Lu il y a 3 minutes


La condamnation à mort prononcée contre 32 Congolais par la « justice militaire » et le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa-Gombe, a suscité de vives réactions au sein de l’Union européenne (UE).

Une déclaration, entre autres, réitère « l’opposition totale du bloc à la peine de mort en toutes circonstances », notant qu’elle « représente le déni ultime de la dignité humaine ».

La chaîne de télévision qatarie Al Jazeera a confirmé la condamnation à mort de 26 personnes, en précisant que la République démocratique du Congo (RDC) avait levé en mars dernier un moratoire sur la peine de mort, en vigueur depuis 2003. Elle a également indiqué que les 26 accusés d’implication dans des groupes armés, dont le M23, avaient été condamnés à mort à l’issue d’un procès très médiatisé qui s’est ouvert à la fin du mois dernier.

Les six autres condamnations à mort, selon le communiqué de l’UE, ont été prononcées contre des membres de la Force du Progrès, un groupe affilié au parti Union pour la démocratie et le progrès social, pour, entre autres, « association de malfaiteurs » et « tentative de meurtre ».

Corneille Nangaa, chef de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), a été reconnu coupable de crimes de guerre, de participation à une insurrection et de trahison, selon Al Jazeera. Lui et un autre accusé ont été condamnés à mort par contumace car ils seraient en fuite.

Selon le département du Trésor des États-Unis, l’AFC est une coalition de groupes rebelles cherchant à renverser le gouvernement du président Félix Tshisekedi.

Selon Aljazeera, les principaux membres du M23 jugés sont le président Bertrand Bisimwa, le chef militaire Sultani Makenga et les porte-parole Willy Ngoma et Lawrence Kanyuka. Le procès a commencé le 24 juillet et le procureur a requis la peine de mort contre 25 accusés et une peine de 20 ans de prison pour le troisième. La chaîne de télévision du Moyen-Orient n’a donné aucune information sur les six membres de la Force du progrès et n’a pas non plus fourni de détails sur les charges retenues contre eux ni sur les noms figurant dans le communiqué de l’UE.



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