Si les propositions établies par le Comité mixte du règlement (JRC) du Parlement sont acceptées, le Comité mixte permanent de la défense (JSCD) verra le Congrès national africain (ANC) occuper sept des 16 sièges recommandés.
Les propositions du JRC, publiées hier (29 juillet), concernent ce qu’il appelle des « structures conjointes », ce qui signifie que des représentants publics de l’Assemblée nationale (AN) et du Conseil national des provinces (CNP) y siègent.
Seuls les partis détenant plus de 10 sièges à l’Assemblée nationale et « désireux de participer » au JSCD peuvent être nommés à l’un des trois comités de surveillance de la défense au Parlement. Les autres sont le Comité du portefeuille de la défense et des anciens combattants (PCDMV) – NA – et, du NCOP, le Comité spécial sur la sécurité et la justice (SCSJ).
Le nouveau JSCD, composé de 16 membres, compte un membre de plus que son prédécesseur de la sixième administration.
Les partis éligibles au JSCD en fonction des sièges de l’AN sont le Congrès national africain (ANC) (159), l’Alliance démocratique (DA) (87), le Parti uMkhonto weSizwe (MKP) (58), les Combattants pour la liberté économique (EFF) (39) et l’Inkatha Freedom Party (IFP) (17).
Pour expliquer les chiffres, le JRC explique que « la formule prescrit que le nombre total de sièges occupés par les partis ayant plus de 10 sièges doit être divisé par le nombre total de membres du comité. Bien que le comité ait été composé de 15 membres lors de la précédente législature, si la même composition devait être utilisée lors de la 7e législature, l’IFP n’aurait pas de représentation ». Si le JSCD compte 16 membres, tous les partis ayant plus de 10 sièges seraient représentés.
En termes de partis, le JSCD sera composé de sept représentants publics de l’ANC, quatre de la DA, deux du MKP et de l’EFF, ainsi qu’un de l’IFP.
Le Comité du portefeuille de la défense et des anciens combattants militaires (PCDMV), quant à lui, a été constitué avec des représentants de six partis politiques avec le représentant public de l’ANC, Dakota Legoete, comme président.
L’ANC détient la majorité des sièges (quatre) au sein du PCDMV, qui compte 11 membres. Le DA et le parti uMkhonto weSizwe en détiennent deux chacun. Deux autres sièges sont occupés par les combattants pour la liberté économique, sous la forme de Carl Niehaus et Thandi Nontenja du Mouvement démocratique uni.
Outre Legoete, les autres députés de l’ANC siégeant au PCDMV sont Mzimasi Mike Hala, Azwihangwisi Faith Muthambi et Thokozile Sokanyile.
Chris Hattingh et Maliyakhe Shelembe sont délégués au PCDMV en tant qu’organismes de surveillance de la défense et des anciens combattants militaires du DA.
Les deux nouveaux venus au Parlement, les représentants du PCDMV du MKP, sont Edward Ntshingila et Mme M Mrweqane.
L’autre membre du PCDMV est le représentant public du Parti de la liberté d’Inkatha, Russel Cebekhulu, qui faisait également partie du précédent PCDMV, tandis que Steven Swart (ACDP) est répertorié comme suppléant.
Le Parlement, par sa fonction de surveillance, joue un rôle central dans la responsabilisation de l’exécutif. Le Comité du portefeuille de la défense et des anciens combattants militaires est chargé de superviser le ministère de la Défense et des anciens combattants militaires afin de s’assurer que le ministère remplit son mandat en surveillant la mise en œuvre de la législation et le respect des politiques, telles que la loi sur la défense (n° 42 de 2002), le Livre blanc sur la défense (1996) et l’examen de la défense de 1998 et l’examen de la défense de 2015. Ces lignes directrices politiques aident le Comité dans ses activités de surveillance. Le Comité examine la législation qui soutient la déclaration de mission du gouvernement, le budget et le fonctionnement du ministère, ainsi que l’emploi de la SANDF.