Les commissions d’enquête militaires (CE) sur les causes des décès lors de deux incidents de l’année dernière sont désormais entre les mains des commandants de service et des juristes militaires avant d’arriver au bureau du chef de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF), le général Rudzani Maphwanya.
Le premier, impliquant le sous-marin SAS Manthatisi (S101) de la SA Navy (SAN), au large de Kommetjie, dans la province du Cap-Occidental, a vu trois sous-mariniers tués alors qu’ils entreprenaient une évolution dans une mer agitée le 20 septembre.
Le deuxième était un incendie qui a ravagé certaines parties du centre d’entraînement au combat de l’armée sud-africaine à Lohathla, dans la province du Cap Nord, moins d’un mois plus tard, le 6 octobre. L’incendie a coûté la vie à six personnes et a entraîné la perte d’équipements allant de véhicules militaires spécialisés à un hôpital de campagne à conteneurs, en passant par des soutes à eau et du carburant, entre autres. Avant l’incendie du CTC, les préparatifs de l’exercice de préparation des forces Vuk’uhlome ont subi un premier revers lorsque quatre soldats sont morts dans un accident de la route alors qu’ils se dirigeaient vers la zone d’entraînement de 160 000 hectares.
DefenceWeb a été informé cette semaine par la direction de la communication d’entreprise de la SANDF (DCC) après une demande adressée à la communication d’entreprise de l’armée sud-africaine selon laquelle l’enquête sur l’incendie du CTC par une CE composée de quatre personnes était terminée. Il était dirigé par un général de division appuyé par un colonel, un lieutenant-colonel et un adjudant. « Des recommandations ont été faites » et le rapport est « actuellement en cours d’examen (sic) par le service juridique de la SANDF ». Selon le colonel Selinah Rawlins, directrice par intérim de DCC, cela signifie que les recommandations ne peuvent pas encore être divulguées.
Parmi les questions auxquelles cette publication cherche à répondre, il y a le positionnement d’équipements et de personnel de lutte contre les incendies supplémentaires au CTC avant, pendant et après les exercices et les activités impliquant des balles réelles envisagés. D’autres questions portent sur la demande aux autorités locales voisines – Postmasburg et Sishen – et à la mine de Kumba d’aider/d’être en attente pendant les exercices de tir réel.
Le BOI de Manthatisi, composé de quatre membres, disposait initialement d’un mois pour achever son travail. Cette mesure a été prolongée par le chef de la marine sud-africaine, le vice-amiral Monde Lobese, pour une période non divulguée le jour de l’expiration de son mandat initial. En février, defenceWeb a été informé que la CE avait terminé son travail avec le rapport au stade de l’examen.
Le processus d’examen consiste à garantir le respect de toutes les lois et réglementations applicables, après quoi il est transmis à Maphwanya, qui informe ensuite le ministre de la Défense et des Anciens Combattants militaires.
« La CE ne sera pas considérée comme terminée tant que tous ces processus ne seront pas terminés », a déclaré le commandant Theo Mabina de SAN Public Relations à DefenceWeb dans une réponse écrite en février.