Le fait que la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) s’engage à faire tout ce que ses ressources lui permettent en cas de catastrophe a été souligné le mois dernier par le biais d’un mémorandum de collaboration (MoC) avec le ministère de la Gouvernance coopérative et des Affaires traditionnelles (CoGTA).
Le ministre Thembi Nkadimeng, en présence du ministre sortant de la Défense et des Anciens Combattants Thandi Modise, a déclaré que le ministère du Commerce renforcerait la capacité de l’Afrique du Sud à prévenir, réagir et se remettre des catastrophes.
La SANDF a une mission permanente – l’Opération Chariot – gérée par sa Division des opérations conjointes pour le soutien aux catastrophes et l’aide humanitaire, non seulement dans le pays, mais dans la région, comme en témoignent les engagements antérieurs, entre autres, au Lesotho et au Mozambique. Chariot utilise des éléments des forces de défense, allant des ingénieurs de l’armée sud-africaine aux équipages d’hélicoptères et au soutien au sol de la force aérienne sud-africaine (SAAF), ainsi qu’aux médecins opérationnels du service de santé militaire sud-africain (SAMHS) et autres, pour aider après des catastrophes telles que les inondations du KwaZulu-Natal. de 2022.
Développant le rôle des forces de défense, la Direction de la communication d’entreprise de la SANDF (DCC) rapporte que l’armée est « cruciale » dans la gestion des catastrophes, en offrant une réponse rapide et des opérations de secours lors de « calamités naturelles telles que les inondations, les tempêtes et les tremblements de terre ».
Équipées de véhicules et d’avions spécialisés, les unités SANDF peuvent atteindre rapidement les zones touchées, mener des missions de recherche et de sauvetage et fournir des fournitures essentielles et une aide médicale. De plus, les unités de la formation d’ingénierie de l’armée SA réparent les dommages aux infrastructures, facilitant ainsi la restauration des services essentiels et facilitant le rétablissement.
Le DCC note que le soutien de la SANDF est étendu aux pays voisins par le biais d’accords bilatéraux et de partenariats régionaux. Cela est considéré comme une démonstration supplémentaire de l’engagement de l’Afrique du Sud en faveur de la stabilité et de la coopération régionales.
« Au-delà des efforts de réponse immédiats, la SANDF s’engage dans des activités de préparation et d’atténuation des catastrophes, mène des exercices de formation, élabore des plans d’urgence et collabore avec des agences gouvernementales et des partenaires internationaux. Cette approche proactive améliore la résilience et la préparation aux situations d’urgence futures, démontrant l’engagement de la SANDF à sauvegarder des vies et à soutenir les communautés en temps de crise », selon le DCC.
Le MoC CoGTA/DoDMV verra, entre autres, la création d’un Fonds d’assurance des réserves en cas de catastrophe (DRAF) et le développement conjoint de centres d’opérations d’urgence (EOC) ainsi que de ce que l’on appelle des parcs industriels intégrés de district (DIIP).