Un juge de la Haute Cour de justice de Madras (sud de l’Inde) est favorable aux tests de virilité avant le mariage. L’objectif : prévoir la recrudescence des divorces dont l’impuissance est l’une des causes principale dans cette partie de l’Inde. Les experts médicaux et sociaux désapprouvent l’initiative. Une séance spéciale de la Cour, prévue samedi, sur la question.
En Inde la plupart des mariages sont encore arrangés. le juge N. Kirubakaran de la Haute Cour de Madras (Sud ) veut des lois adéquates pour faire face à la troisième cause de divorce dans le pays : l’impuissance sexuelle. D’après lui, les hommes, en particulier, cachent souvent leurs problèmes sexuels dans un premier temps, violant ainsi les droits de leurs épouses. Il suggère des examens médicaux pour tester la puissance sexuelle des hommes et la frigité des femmes avant le mariage.
Cela pourrait d’après lui, prévenir non seulement des divorces mais aussi «les maladies dangereuses et incurables ». Certains professionnels de la santé le soutiennent. Ils font remarquer que quand un couple ne peut pas avoir d’enfants, le tort revient le plus souvent à la femme. Mais d’autres experts critiquent vivement sa proposition. Ils disent que les tests médicaux seraient inappropriés étant donné la nature souvent temporaire du dysfonctionnement sexuel. Un sexologue Indien a déclaré à la BBC que les tests médicaux à eux seuls, ne pouvaient révéler la santé sexuelle. Pour lui l’intention du juge est louable mais pas pratique.
