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Dans le nord-est du Nigeria, les habitants des villes sous contrôle de Boko Haram, coincés entre deux groupes armés, témoignent de l’insécurité qu’ils vivent au quotidien.
A Michika, dernière ville tombée aux mains de Boko Haram, la population est coincée entre les bombes de la force aérienne nigériane et les combattants djihadistes.
Ces derniers tuent et sont soupçonnés d’égorger quiconque tente de fuir.
Réfugiés dans les collines environnantes, des habitants sont condamnés à manger des feuilles pour survivre.
Une résidente s’est plainte du manque de nourriture. « Beaucoup d’enfants réfugiés chez moi sont bloqués ici. Nous ne pouvons accueillir leurs parents », déplore-t-elle.
Raids aériens
Un témoin prétend que sept personnes sont décédées là où il s’est réfugié. Ces corps n’ont jamais pu être enterrés.
« Pendant que l’armée nigériane contrôle le ciel avec ses avions de chasse, Boko Haram fait régner la terreur au sol, dénonce-t-il. »
Dimanche, les militaires nigérians ont mené des actions pour déloger les rebelles islamistes de la ville de Michika.
Un groupe d’anciens de Maiduguri, plus grande ville du nord-est du pays, prétend toutefois que Boko Haram a désormais encerclé leur ville pour la capturer.
Ces anciens critiquent fortement la manière dont le gouvernement gère la crise.
