Crédit photo, Reuters – Légende image, Helen Zille, la chef de DA, le principal parti d’opposition en Afrique du Sud.
L’Alliance Démocratique (DA), le principal parti d’opposition sud-africain, a demandé au gouvernement d’intenter « un recours collectif » contre l’église nigériane propriétaire du bâtiment dont l’effondrement a entraîné la mort de nombreux Sud-Africains.
Au moins 84 personnes ont été tuées la semaine dernière dans l’effondrement de ce bâtiment, à Lagos, au Nigeria.
Le président sud-africain, Jacob Zuma, a confirmé mercredi la mort de 67 Sud-Africains dans l’effondrement de l’édifice.
Le responsable des affaires étrangères à DA, Stevens Mokgalapa, a déclaré que l’église pourrait être responsable pénalement, compte tenu des plaintes formulées par les services de secours nigérians.
Ces derniers estiment que le personnel de la Synagogue Church of All Nations avait entravé leur travail dans les premières heures et les jours qui ont suivi l’accident.
« Des preuves suffisantes »
« L’Alliance Démocratique estime qu’il existe des preuves suffisantes pour que le gouvernement sud-africain explore tout au moins la possibilité d’un recours collectif contre l’église, au nom des familles concernées », a dit Mokgalapa dans un communiqué.
« Il est clair que l’église et ses membres pourraient être responsables pénalement de la mort d’un certain nombre de Sud-Africains qui auraient pu être sauvés des décombres si les secours avaient pu faire leur travail rapidement », a-t-il poursuivi.
L’église pourrait aussi être attaquée pour « négligence dans la rénovation du bâtiment effondré », selon ce responsable de DA.