
D’autres indications de ce qui semble être un intérêt croissant pour le bien-être – maintenant et dans le futur – de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) de la part des parlementaires sont fournies par deux questions adressées à la ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Angie Motshekga.
Les deux ont été posées par des députés du Congrès national africain (ANC), l’une venant de Molefi « Dakota » Legoete, qui préside la Commission du portefeuille de la défense et des anciens combattants (PCDMV). La whip parlementaire Faith Muthambi, également membre du PCDMV, a demandé à l’autre. Les réponses à ces deux questions ont été publiées par le Groupe de suivi parlementaire (PMG).
En réponse au président du PCDMV sollicitant la contribution ministérielle sur des « mesures innovantes » pour rajeunir la SANDF en mettant l’accent sur les ressources humaines, Legoete a été informé que le ministère de la Défense (DoD) « s’est engagé » avec le Trésor national (NT) du ministre des Finances Enoch Godongwana. Il s’agit de « garantir un financement approprié pour des mesures qui renforceraient le processus de rajeunissement des forces ».
Ceci est en cours et la réponse de Motshekga se lit plus loin : « une fois qu’un consensus sera atteint sur le modèle de financement, le DoD opérationnalisera son système RH existant. [human resource] stratégie et cadres politiques connexes pour mettre en œuvre des initiatives de rajeunissement des forces. « Celles-ci comprendront, sans toutefois s’y limiter, l’augmentation du recrutement et la mise en œuvre de programmes de sortie et de requalification à moyen ou long terme.
La question de Muthambi à Motshekga se lit comme suit : « Quelles mesures proactives son département prendra-t-il pour développer un plan stratégique dynamique et avant-gardiste visant à renforcer les capacités de la SANDF, à moderniser son équipement et à garantir sa préparation à répondre aux exigences de sécurité de la République ?
La réponse écrite du Ministre commence par noter que la SANDF a pris des mesures et a suivi un processus délibéré d’évaluation et de planification pour des périodes à long terme « émanant de l’approbation de la Revue de la Défense 2015 ».
En développant, il poursuit : « Grâce à sa casquette militaire[s]Ton Concept qui a analysé les exigences de l’environnement stratégique reliant les objectifs stratégiques à l’orientation stratégique militaire, le DoD a pu tracer la voie à suivre pour déterminer ce qui est requis. En outre, la stratégie militaire sud-africaine jusqu’en 2055 (projection sur 30 ans) a été élaborée en tant que document de synthèse guidant les stratégies de la SANDF et détaille les fins (quoi), les voies (comment) et les moyens de ce qui doit être défendu et protégé par l’Afrique du Sud. Les capacités souhaitées en matière de conception de force et de structure de force sont également encapsulées dans la stratégie militaire sud-africaine jusqu’en 2055 sous la forme d’un plan de conception de force/structure de force en tant que force envisagée à tendance futuriste (projection sur un cycle de 30 ans) ».
« Conformément à la stratégie militaire, un plan de développement des capacités à long terme » Journey to Greatness Plan « (SANDF) a été élaboré pour assurer la mise en œuvre de la stratégie. Ces plans couvrent une période de plusieurs MTSF. [three-year medium term strategic frameworks] détaillant comment reconstruire, moderniser l’équipement et améliorer les capacités de SANDF. Toutes les exigences pour améliorer l’état actuel du SANDF ont été appréciées et chiffrées selon une approche de mise en œuvre progressive.
En conclusion, la réponse de Motshekga déclare : « Il est également important de noter que toutes ces stratégies et plans ont été chiffrés pour le plan à long terme, mais ils restent non financés et donc non réalisables en raison du manque de ressources ».


