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L’Insee prévoit une croissance modeste au premier semestre 2026

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Lu il y a 3 minutes



L’Insee a publié ses prévisions pour la croissance française pour le premier semestre 2026 ce mercredi 17 décembre, et table sur une croissance modérée, de +0,3% au cours des deux premiers trimestres.

L’économie française devrait afficher une croissance modérée début 2026 : la résilience des dépenses des ménages compensant le ralentissement du commerce extérieur, montre une note de conjoncture de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiée mercredi 17 décembre. Le produit intérieur brut (PIB) de la deuxième économie de la zone euro devrait ralentir au quatrième trimestre 2025 à 0,2%, après une croissance de 0,5% au cours des trois mois précédents, indique l’Insee dans ses perspectives. Cela signifie que l’économie devrait afficher une croissance annuelle de 0,9% en 2025, ce qui correspond globalement aux dernières prévisions du gouvernement.

Pour l’année prochaine, l’Insee estime que le commerce extérieur pèsera sur la croissance du premier trimestre et aura un effet neutre au deuxième trimestre. Est pointé la mauvaise performance des produits agricoles et agroalimentaires, segments habituellement excédentaires de la balance commerciale française, et en particulier les produits agricoles et laitiers, les viandes et les denrées tropicales. «En 2025, le solde alimentaire s’est particulièrement dégradé vis-à-vis des pays extra-européens», note l’Insee, qui ajoute qu’il ne se redresserait que partiellement d’ici mi 2026, grâce à plus d’exportation de céréales notamment. Les exportations reculeraient en début d’année de -0,7%, avant de rebondir au printemps de +0,4%, tiré vers le bas par celle de produits manufacturés.

La croissance devrait néanmoins légèrement progresser pour atteindre 0,3% au cours de chacun des deux premiers trimestres de 2026, grâce à la stabilité des dépenses de consommation, qui devraient progresser de 0,3% au cours des deux trimestres. L’institution anticipe néanmoins une baisse du pouvoir d’achat qui devrait être affecté par une inflation qui s’élèverait à 1,6% sur la période janvier-juin.

Au premier semestre 2026, l’activité accélérerait un peu (+0,3 % par trimestre), notamment par un léger progrès de la production manufacturière. L’investissement des entreprises continuerait de progresser (+0,3 % au premier trimestre, puis +0,4 % au deuxième).

La confiance des entreprises devrait cependant faire preuve de résilience malgré l’instabilité politique persistante que traverse la France depuis la décision du président Emmanuel Macron, l’an dernier, de convoquer des élections législatives anticipées qui ont débouché sur un Parlement profondément divisé. A l’Assemblée nationale, l’examen du budget 2026, qui doit être voté avant la fin de l’année, est entré dans sa dernière ligne droite et en cas de non-adoption par les députés, le recours à une loi dite «spéciale» aurait, selon l’Insee «peu d’impact» sur la croissance à court terme.

Avec Reuters (Rédigé par Leigh Thomas; version française Claude Chendjou, édité par Kate Entringer)



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