
Le spécialiste français des cuves de méthaniers GTT annonce l’arrivée, en janvier 2026, de François Michel au poste de directeur général, presque un an après la démission de Jean-Baptiste Choimet.
La gouvernance de Gaztransport & Technigaz (GTT) évolue de nouveau. À compter du lundi 5 janvier 2026, François Michel deviendra directeur général de ce groupe français spécialisé dans le confinement pour le transport maritime et le stockage des gaz liquéfiés. Depuis la démission, en février 2025, de Jean-Baptiste Choimet, qui avait pris ses fonctions mi-juin 2024, la direction générale de GTT était assurée par Philippe Berterottière, président.
François Michel, 56 ans, était depuis 2022 administrateur délégué et directeur général du groupe belge John Cockerill, spécialisé dans l’intégration et la maintenance d’équipements pour l’industrie, dont les secteurs de l’énergie, de la défense et de la sidérurgie. Ingénieur diplômé de l’École polytechnique et de l’École des Mines de Paris, il débute sa carrière chez Alstom avant de rejoindre, en 2004, la direction générale du Trésor comme chef de département. Entre 2006 et 2009, il travaille à Washington (États-Unis) en tant qu’économiste au Fonds monétaire international.
De retour en France, après un passage comme conseiller technique en charge des finances publiques au sein du cabinet du président de la République Nicolas Sarkozy entre 2009 et 2012, François Michel entre chez Saint-Gobain au poste de directeur de la stratégie et du plan. Par la suite, il dirige Ecophon, une filiale suédoise spécialisée dans les panneaux acoustiques, baffles et systèmes de plafond, avant de prendre la tête des activités du groupe dans les plafonds (en 2016) puis dans les spécialités architecturales à compter de 2020.
Des objectifs revus à la hausse
François Michel arrive dans un groupe dont le chiffre d’affaires a progressé de 50% en 2024, à 641 millions d’euros. Les objectifs 2025 de GTT ont été revus à la hausse, compris entre 790 à 820 millions d’euros de chiffre d’affaires, contre une fourchette de 750 à 800 millions d’euros initialement prévue.
Le groupe, qui a vu son chiffre d’affaires sur neuf mois (de janvier à septembre) progresser de 29% entre 2024 et 2025, à 599,6 millions d’euros, se félicite de la levée du moratoire, aux Etats-Unis, en janvier 2025, sur les nouveaux projets de terminaux d’exportation de GNL, qui a relancé «de façon spectaculaire» les décisions d’investissement. Six nouveaux projets de liquéfaction ont été autorisés dans le pays, induisant des besoins en nouveaux méthaniers. A contrario, la filiale Elogen, spécialisée dans les électrolyseurs, a suspendu en février 2025 la construction d’une gigafactory à Vendôme (Loir-et-Cher). En cause, les difficultés du marché de l’hydrogène vert.
Chez John Cockerill, François Michel sera remplacé par Jean-Luc Maurange, entré dans le groupe en 2013, et qui en a déjà assuré la direction générale entre 2018 et 2022.


