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le volailler Volena SNV s’adapte et investit 67 millions d’euros pour augmenter sa production dans l’Orne

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Lu il y a 3 minutes



Le site du groupe LDC aux Rives d’Andaine (Orne) va tripler ses capacités en abattage et découpe de poulet pour suivre des marchés prometteurs en France. 67 millions d’euros vont être investis.

Alors que la volaille est devenue la première viande consommée en France en 2024, le géant LDC (environ sept milliards d’euros de chiffre d’affaires) investit 300 millions d’euros via son pôle volaille Volena (950 millions de chiffres d’affaires -non consolidé- en 2025, 4400 collaborateurs), qui compte 14 sites dans l’Ouest de la France. Parmi eux, celui aux Rives d’Andaine, dans l’Orne (1000 salariés), où 67 millions d’euros sont consacrés à des réaménagements pour développer ses capacités sur l’activité poulet.

Aujourd’hui, l’usine abat 350000 poulets par semaine et en découpe 200000. «On prévoit de monter à 800000 poulets abattus par semaine et 600000 découpés», indique Alexandre Guyonnet, directeur du site des Fourmis, aux Rives d’Andaine. «De plus en plus de consommateurs veulent des produits déjà découpés, dans le contexte plus large de la croissance de consommation de volailles», éclaire Arnaud Boinard, directeur général de Volena.

Le site des Rives d’Andaine a cessé son activité dindes (50000 par semaine, déplacée sur le site SNV de Savigny-sur-Braye dans le Loir-et-Cher) l’été dernier afin de libérer de la place pour les poulets, notamment ceux du site de Javron-les-Chapelles en Mayenne. Depuis 2024 et jusqu’à la fin 2027, l’usine ornaise se transforme avec un nouveau quai d’arrivée des volailles vivantes (avec unité d’anesthésie sous gaz) cette année, un nouvel abattoir et zone de recevage en septembre 2026, une nouvelle ligne de découpe au premier semestre 2027 et une unité de conditionnement au second semestre 2027. 10000m2 sont réhabilités sur les 26000 existants et près de 8000m2 sont construits.

Pour accompagner la croissance des marchés et faire face à une forte concurrence étrangère, Volena compte «développer [ses] capacités, spécialiser et automatiser les sites», se projette Arnaud Boinard. Les Rives d’Andaine en est une illustration. «C’était un site polyvalent, où les volailles étaient reprises jusqu’à dix fois manuellement, dit Alexandre Guyonnet. Avec les investissements, ce sera juste une fois. Nous interviendrons plus en contrôle

L’usine travaille en majeure partie avec la grande et moyenne distribution française (70%), la restauration (20%) et exporte 10% de ses volumes vers la Grande-Bretagne. En parallèle de cette spécialisation sur le poulet, l’activité lapin (60000 par semaine) est maintenue. Cette hausse de l’activité devrait conduire à l’embauche de 150 salariés, dans un plan global de 1000 recrutements en CDI sur l’ensemble des 14 sites Volena de l’Ouest.



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