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les fonderies étrangères portent la croissance de la PME bretonne SiiF

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Lu il y a 3 minutes



De nombreuses fonderies européennes sont à la peine. SiiF, implanté à Caudan (Morbihan), à quelques encâblures de la Fonderie de Bretagne, en sait quelque chose. Pourtant, le fournisseur d’équipements de finition robotisés pour les fonderies poursuit sa croissance. De 13 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024, la PME familiale devrait passer à 15 millions d’euros cette année.

L’international joue un rôle important dans ce succès. Les exportations représentent de 50 à 70% de l’activité. « L’an dernier, c’était plutôt 70% », indique Thomas Chevalier, son directeur général, qui parie sur un niveau similaire en 2025, grâce à des contrats aux États-Unis, en Afrique du Sud et en Turquie. De quoi pallier les difficultés du marché européen.

Les États-Unis, où SiiF a ouvert un bureau au début de l’année, importent 50 % de sa production. L’entreprise fabrique notamment pour Ford une ligne robotisée pour des bras de suspension. Le protectionnisme de Donald Trump ? Pas un problème. « Les droits de douane à 15% ne nous ont pas vraiment pénalisés. Nos clients ont toujours intérêt à importer nos produits car dans notre domaine, les Américains n’ont pas les process innovants et manquent de main-d’œuvre », souligne le dirigeant.

La diversification est une autre clé de stabilité. « Au départ, l’automobile représentait 80% de notre chiffre. Aujourd’hui, c’est 9% », se félicite Thomas Chevalier. Le matériel culinaire et les grosses pièces de voirie occupent désormais le haut du carnet de commandes, avec le médical, la défense et le ferroviaire. En 2025, l’aéronautique a joué un rôle clé pour SiiF.

La PME a conçu une cellule robotisée pour l’ébavurage des boosters de la fusée Ariane 6. Une « belle vitrine » pour l’entreprise qui « a pu développer de nouvelles fonctionnalités qui pourront être redéployées », se réjouit le directeur général. La machine livrée en juillet à Ucelia, qui fournit ses pièces en aluminium à Ariane 6, a déjà permis d’ébavurer quatre ou cinq boosters.

Vous lisez un article de L’Usine Nouvelle 3748 – Novembre 2025

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