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Voilà l’usage qu’en font les utilisateurs, d’après l’analyse de 37,5 millions de conversations en 2025

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Lu il y a 5 minutes



D’après Microsoft, Copilot est employé comme un outil de productivité lorsque les utilisateurs sont à leur poste de travail, mais est sollicité sur des questions de philosophie ou de bien-être en dehors des heures de bureau.

Alors que l’année 2025 touche à sa fin, l’équipe Microsoft AI a cherché à comprendre comment Copilot est réellement utilisé dans la vie de tous les jours. Pour ce faire, elle a donc procédé à l’analyse d’un échantillon de pas moins de 37,5 millions de conversations recueillies entre le 7 janvier et le 25 septembre 2025 et anonymisées. Le système utilisé par les chercheurs anonymise non seulement les données, mais n’en extrait que des résumés, permettant d’identifier le thème et l’intention tout en garantissant la confidentialité.

De ces données, ont été exclus tout le trafic d’entreprise et les utilisateurs qui se sont connectés à un compte d’entreprise commercial ou éducatif afin de se concentrer uniquement sur l’usage réel d’une IA conversationnelle grand public. Intitulé Il est temps : le rapport d’utilisation du copilote 2025, le rapport se distingue d’autres analyses en se concentrant non seulement sur ce que les utilisateurs font avec l’IA, mais aussi sur quand, comment et dans quel contexte ces interactions se déroulent.

144 000 conversations par jour étudiées pendant 260 jours

La première conclusion marquante du rapport est que l’usage de Copilot est profondément modelé par le type d’appareil utilisé et par le moment de la journée. Sur mobile, le sujet dominant est de loin la santé et le bien-être, dépassant même les requêtes purement informatives pour inclure des demandes de conseils personnalisés.

Parmi les 30 thématiques identifiées par Microsoft, cette dominance du “Health and Fitness”, regroupant recherche d’informations liées à la santé, au fitness ou à des préoccupations médicales, est si persistante qu’elle se maintient à chaque heure de la journée et chaque mois de la période étudiée, preuve de l’accessibilité de Copilot à toute heure.

À l’inverse, sur desktop (PC ou ordinateur portable), les comportements d’usage reflètent davantage les rythmes professionnels traditionnels. Entre 8h et 17h, les conversations dominantes sont celles liées au travail et à la carrière, dépassant celles autour de la technologie, qui étaient auparavant les plus fréquentes.

Différencier les sujets abordés du but principal de l’interaction

Le rapport met en évidence un autre point. Les sujets de conversation (“topics”) avec Copilot sont (par ordre de préférence) la technologie, devant le travail et la carrière, puis la santé et le fitness, suivis des usages liés à l’apprentissage des langues et à la traduction et des thématiques plus larges de société, culture et histoire.

Du côté des “intents” – à savoir le but principal de l’utilisateur lorsqu’il interagit avec Copilot, indépendamment du sujet précis abordé – l’usage dominant reste la recherche d’information, la demande de conseils arrive en deuxième position, devant la création de contenus et l’apprentissage. Le support technique ferme le top 5 de ce classement.

Rapprochés, ces résultats montrent que Copilot n’est pas seulement consulté pour obtenir des réponses factuelles, mais de plus en plus pour être conseillé, accompagné et aidé à produire, illustrant l’intégration de Copilot comme outil d’aide à la productivité et au développement professionnel, même en dehors de contextes d’entreprise authentifiés.

Un compagnon numérique omniprésent

La dynamique temporelle ne s’arrête pas là : les usages varient considérablement selon le moment de la journée, le jour de la semaine et même les dates du calendrier. Ainsi, les sujets de programmation culminent en semaine, tandis que les thèmes liés aux jeux vidéo deviennent plus fréquents le week-end. Les questions philosophiques et existentielles augmentent quant à elles fortement pendant les heures tardives de la nuit.

De même, des pics thématiques saisonniers apparaissent, comme par exemple une augmentation notable des conversations centrées sur les relations autour de la Saint-Valentin. Sur l’ensemble de la période étudiée, les chercheurs de Microsoft AI montrent toutefois qu’il n’existe pas de véritable rupture brutale dans les usages, mais qu’il s’agit plutôt d’ajustements progressifs suivant les mois.

Une évolution claire se dessine au-travers des usages identifiés par Microsoft : l’assistant ne se limite plus à une aide à la productivité ou à un simple moteur de recherche, mais devient un outil multifacette intégré dans les activités humaines quotidiennes. L’IA devient progressivement omniprésente et s’adapte aux besoins cognitifs, émotionnels et pratiques des utilisateurs.



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