
Selon une étude du cabinet Russell Reynolds Associates publiée en septembre, plus de la moitié des entreprises du SBF 120 ne sont pas prêtes pour l’échéance de mars 2026 qui prévoit d’atteindre 30% de dirigeantes dans les instances de direction.
Et les entreprises engagées dans cette voie font face à un autre écueil : en 2024, 13% des femmes présentes dans les comités exécutifs en sont parties, contre 9% des hommes. Celles-ci ont pourtant en moyenne quatre ans d’ancienneté dans ces instances dirigeantes, contre sept pour les hommes… On pourrait donc s’attendre à ce qu’elles quittent moins leur poste.
Une majorité de recrutements externes
Pour 22 % d’entre elles, il s’agit d’occuper un autre poste, hors comex, dans leur propre entreprise ou dans une autre. Elles sont 18 % à rejoindre un autre comex, car leurs profils sont très appréciés des cabinets de recrutement. Enfin, 22 % indiquent prendre un mandat d’administratrice, sans poste exécutif, et 4 % créent leur société de conseil. Dans près d’un quart des cas, aucune nouvelle fonction n’a été relevée.
Face à cette situation, les entreprises doivent prendre soin de leurs top-dirigeantes. Et développer plus largement une culture d’entreprise inclusive. Cela passe par des promotions plus systématiques en interne. Car 62 % des nominations féminines dans les comex passent par des recrutements à l’extérieur de l’entreprise.
Se tourner vers des cadres maison permettrait de renforcer l’attachement de ces dirigeantes dans les plus hautes sphères d’entreprises qui leur ont fait confiance. Et donc de limiter leurs départs. #


