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Une dénonciation conduit les soldats à faire de la contrebande d’une valeur de plus de 8 millions de rands à Lebombo

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Lu il y a 7 minutes



La majeure partie des 11,5 millions de rands de contrebande saisies aux frontières terrestres de l’Afrique du Sud par la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) en novembre provenait d’une dénonciation adressée à 15 soldats du bataillon d’infanterie SA (SAI) chargés d’inspecter les véhicules au port d’entrée de Lebombo.

L’information qui aurait été donnée aux « responsables de la police militaire » du bataillon d’infanterie basé à Mthatha a vu des soldats alerter les douaniers de Lebombo d’un camion apparemment abandonné et chargé à un point d’essence voisin sur la N4. Le camion/remorque chargé a été emmené au SARS (SARS) Lebombo où plus de 6 700 paires de baskets ainsi que 340 paires de jeans de marque Diesel et 216 paires de jeans de marque G-Star ont été trouvées. Les baskets portaient les marques Adidas, Jordan, Lacoste, New Balance, Nike, Reebok et Vans.

Au total, les vêtements et les chaussures étaient évalués à 8 427 600 rands. En plus du gros transport de Lebombo, les soldats ont également secouru des passeurs de contrebande non précisée d’une valeur de 1,69 million de rands à la frontière entre Mpumalanga et le Mozambique en novembre.

Le commerce des produits contrefaits constitue un problème majeur pour les forces de l’ordre sud-africaines, qui ont récemment enregistré d’autres succès. Fin octobre 2025, les Hawks ont saisi pour 59 millions de rands de produits Nike, Versace et Gucci contrefaits lors d’un raid dans un dépôt de conteneurs de fret à Durban. Quelques semaines plus tôt, les autorités avaient saisi pour 260 millions de rands de marchandises illicites dans plus de 100 magasins de la province du Nord-Ouest – la police avait saisi plus de 86 000 articles contrefaits dans des magasins de Coligny, Klerksdorp, Lichtenburg, Mahikeng, Potchefstroom, Rustenburg, Ventersdorp et Zeerust.

En révélant les statistiques de ses opérations Shanela II et Safer Festive Season au cours de la semaine dernière, le SAPS a déclaré qu’au Cap-Occidental, il avait découvert une usine de fabrication illicite d’alcool à Lansdowne et arrêté deux suspects âgés de 26 à 39 ans. Ils ont été arrêtés pour fabrication et distribution illégales d’alcool. Les saisies comprenaient du matériel de fabrication, un assortiment d’autocollants de marque d’alcool et des liquides inconnus.

La valeur de l’industrie de l’alcool illicite est passée de 6,4 milliards de rands en 2017 à 16,5 milliards de rands en 2024. Elle est devenue si répandue qu’environ une bouteille d’alcool sur cinq est illicite. Il s’agit pour la plupart soit de contrefaçons, soit d’importations clandestines en Afrique du Sud.

Toujours au Cap-Occidental la semaine dernière, des membres de l’unité provinciale d’enquête sur le crime organisé et les stupéfiants ont intercepté un camion sur la N12 en route de Johannesburg vers George transportant de la drogue. Une boîte contenant de la cocaïne d’une valeur de 3,6 millions de rands a été saisie et arrêté un suspect de 46 ans pour trafic de cocaïne.

À Mpumalanga, la police agissant sur la base de renseignements a intercepté un camion tirant deux remorques avec 12 réservoirs d’eau d’une capacité de 5 000 litres remplis de cartouches de cigarettes illicites. L’envoi saisi consistait en 25 palettes de cigarettes illicites d’une valeur de 17,4 millions de rands. Un ressortissant étranger de 43 ans originaire du Royaume d’Eswatini a été arrêté après la découverte de cigarettes illicites cachées dans des réservoirs d’eau à Sundra le 5 décembre 2025.

Toujours à Mpumalanga, deux ressortissants étrangers zimbabwéens ont été arrêtés pour trafic de dagga. C’est après que la police a intercepté un camion sur la route N2 en provenance d’Empangeni en route vers le Zimbabwe et découvert six gros sacs de dagga compressé d’une valeur de 1,2 million de rands le 4 décembre 2025.

Selon les statistiques de la Division des opérations conjointes de la SANDF, en novembre, des soldats de l’armée sud-africaine régulière et des unités de réserve de l’armée ont également empêché l’entrée de drogues d’une valeur d’un peu plus de 2 millions de rands en Afrique du Sud via les frontières du pays avec l’Eswatini, le Lesotho, le Mozambique et le Zimbabwe.

Un nombre indéterminé de véhicules d’une valeur totale de 1,45 million de rands ont été empêchés de quitter illégalement l’Afrique du Sud en route vers des magasins de vente au détail ou pour être exportés depuis le Botswana, l’Eswatini, le Mozambique et le Zimbabwe.

Le fait que la raison initiale de la mission de protection des frontières de l’Opération Corona – empêcher les immigrants illégaux – s’applique toujours, s’explique par l’interception de 302 personnes en novembre, dont 239 Zimbabwéens, la majorité d’entre eux étant remis à la police et aux responsables du ministère de l’Intérieur (DHA). Les Basotho, les Mozambicains, les Swazis et les Zimbabwéens constituaient les autres immigrés illégaux arrêtés par des soldats qui ont également participé à la détention de 30 suspects recherchés par la police pour des crimes non précisés par la Division des opérations conjointes.

Le bétail – bovins, caprins et ovins – trouvé illégalement d’une valeur attribuée de 872 210 rands sur les pâturages sud-africains a été saisi. Comme d’habitude, les éleveurs Basotho étaient les plus grands contrevenants, représentant un bétail d’une valeur de 622 710 rands qui soit errait à travers une clôture frontalière inexistante ou brisée, soit était parqué dans la province de l’État libre.



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