Au départ, le contrat signé en 2021 prévoyait une mise en service des premières rames de RER B en 2025. Les nouvelles normes européennes en matière de tests de résistance l’avaient décalée à l’été 2027. Ile-de-France Mobilités (IDFM) a mis la pression sur le consortium Alstom-CAF.
Le rapport piloté par le consultant Yves Ramette (ex-RATP et ex-SNCF) est accablant en plusieurs points, avec des retards cachés d’Alstom et CAF et des responsabilités diluées. Il a évoqué une mise en service fin 2029 désormais. Un retard jugé inacceptable par la présidente d’IDFM ! «Nous exigeons un plan d’urgence, a mis en demeure Valérie Pécresse. Il faut un seul pilote aux manettes et il est indispensable de remettre à plat le projet […] avec une refonte complète de la gouvernance. Nous allons demander à Alstom de renforcer son rôle et, d’ici à la fin de l’année, un nouveau calendrier devra être établi.»
Alstom s’est engagé à livrer la première rame en avril 2026 pour les tests. Son PDG, Henri Poupart-Lafarge, s’est engagé pour une mise en service en 2028 et un ajustement de la gouvernance et du calendrier dans les deux prochains mois. Il attend les voitures des extrémités du train de la part de CAF, «afin de les coupler à nos voitures déjà produites. Alors nous pourrons commencer la campagne de tests.»
Vous lisez un article de L’Usine Nouvelle 3748 – Novembre 2025
