Le ministre de l’Industrie se porte au chevet des ex-salariés de Vencorex
« Il s’agit de se battre pour notre outil de production. Cela ne se fait pas tout seul, mais bien en mettant autour d’une table tous ceux qui veulent et peuvent agir en ce sens, partout dans le pays », est venu rappeler Sébastien Martin, ministre délégué chargé de l’Industrie, lors d’une visite en Isère. D’abord passé par l’usine historique du fabricant de sirops Teisseire à Crolles, dont la fermeture a été annoncée plus tôt dans le mois, avant de se rendre sur la plateforme chimique du Pont-de-Claix, le ministre est venu à la rencontre des ex-salariés, chefs d’entreprise ou encore élus locaux, qui se sont battus ces derniers mois pour remonter un projet de reprise.
En pleine réduction de ses coûts, Sika accélère sa transformation numérique
Toujours en proie à la faiblesse du marché de la construction, particulièrement en Chine, le chimiste de spécialité suisse Sika cherche à consolider sa croissance et à renforcer sa rentabilité à long terme en accélérant sa transformation numérique. Cette stratégie en faveur de plus de digitalisation va nécessiter des investissements de 120 à 150 millions de francs suisses (130 à 160 millions d’euros), échelonnés jusqu’en 2028, se déployant sur l’ensemble de la chaîne de valeur.
Arkema et Poolp dévoilent une table basse sculpturale biosourcée imprimée en 3D
Le groupe chimique français Arkema n’est jamais à court d’idées lorsqu’il s’agit de son polyamide 11, polymère thermoplastique produit à partir d’huile de ricin. En association avec le français Poolp, start-up française spécialisée dans le design, le chimiste a créé une table basse sculpturale entièrement imprimée en 3D, baptisée Nomura, afin de démontrer le potentiel des matériaux biosourcés dans l’impression grand format. La structure, surmontée d’un plateau en verre de 90 cm de diamètre, repose sur la modélisation 3D avancée, des algorithmes génératifs et de la fabrication additive grand format par extrusion de granulés.
Polluants éternels : La réglementation européenne sur les PFAS franchit un nouveau cap
Après l’adoption, début octobre, d’un bannissement progressif des PFAS dans les mousses anti-incendie (REACH – règlement UE 2025/1988) et le vote, fin novembre, de règles renforcées pour les interdire dans les jouets à l’horizon 2030, les industriels doivent anticiper les prochaines mises en application. « La réglementation européenne sur les PFAS change d’échelle. Avec l’interdiction progressive dans les mousses anti-incendie, les nouvelles exigences Reach et l’extension des interdictions à d’autres secteurs comme celui des jouets, les entreprises entrent dans une phase où l’anticipation n’est plus une option. Les obligations de santé publique sont claires, les risques sanitaires documentés et les attentes des autorités renforcées », a commenté Christophe Remy, chef de services chez Tennaxia, éditeur de logiciels HSE, ESG et carbone pour les entreprises.
