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Pourquoi Soitec a recours au chômage partiel pour son site de Bernin

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Lu il y a 2 minutes



L’électronique française continue de souffrir. Alors que STMicroelectronics a engagé un plan de départs volontaires, Soitec recourt à l’activité partielle.

Le dispositif concerne son site de Bernin (Isère), qui compte 1700 salariés, dont environ 900 en production, de mi-novembre à mi-mai 2026. «L’accord prévoit quatre semaines de chômage pour les personnes en production, soit 16% de réduction d’activité sur les six mois, avec la possibilité de monter au maximum à huit semaines, soit 30% de baisse d’activité, détaille Kamel Mouhad, délégué syndical CGT chez Soitec. Pour les autres services, la baisse sera d’une ou deux semaines.» L’accord négocié comporte le maintien à 90% du salaire net et engage la direction à ne pas recourir aux licenciements économiques jusqu’en septembre 2026.

Le fabricant de matériaux semi-conducteurs justifie sa décision par «une période de ralentissement temporaire de la demande liée à la réduction des stocks excédentaires chez certains clients». Le marché de l’automobile est en berne et celui des smartphones croît moins vite qu’escompté. La CGT évoque aussi un problème de gouvernance, avec le départ, en 2023, de trois cadres dirigeants. Et celui annoncé au 31 mars 2026 du directeur général, Pierre Barnabé, officiellement pour raisons personnelles.

Vous lisez un article de L’Usine Nouvelle n°3749 – Décembre 2025

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