Engagés dans une restructuration à marché forcée, les deux papetiers entendent se recentrer sur l’emballage et la bioéconomie.

Engagé dans une conversion à marche forcée des applications graphiques en déclin structurel vers l’emballage devenu au fil des années le principal débouché ainsi que la bioéconomie, l’industrie papetière européenne est en mutation accélérée. Les annonces se succèdent à un rythme soutenu. Dans une lettre d’intention qui ne préjuge pas de l’issue, deux acteurs majeurs envisagent de mutualiser leurs activités dans les papiers graphiques dans une co-entreprise regroupant pas moins de 12 usines : UPM et Sappi entrent dans « une nouvelle ère » pour reprendre l’expression de Massimo Reynaudo, le patron d’UPM. L’opération doit être soumise aux autorités compétentes de l’Union européenne au début de l’année 2026 avec, le cas échant, un bouclage attendu avant la fin de l’année 2026. Sont concernées chez UPM huit usines : Kymi, Jämsänkoski, et Rauma en Finlande, Caledonian au Royaume-Uni, Nordland, Augsburg et Schongau en Allemagne et Blandin aux Etats-Unis. Chez Sappi, sont concernées quatre usines : Kirkniemi en Finlande, Maastricht aux Pays-Bas, Ehingen en Allemagne et Gratkorn en Autriche.


