
Le groupe Sacred est repris par un de ses actionnaires jusqu’ici minoritaire, Stéphane Tortrat, propriétaire de Fenec, et plusieurs manager des deux entreprises.
Spécialisé dans le caoutchouc industriel, le groupe Sacred est acquis par un de ses actionnaires jusqu’ici minoritaire, Stéphane Tortrat qui en prend la présidence. Le rachat, dont le montant n’est pas dévoilé, est accompagné par Bpifrance et BNP Paribas Développement, ses investisseurs financiers historiques.
Elle implique également une douzaine de responsables du groupe et son partenaires historique Fenec, propriété du nouveau président. Le financement bancaire est par ailleurs assuré par le Crédit Agricole Val de France, la Société Générale et Bpifrance Financement.
Pièces techniques complexes
Fondée en 1946 à Boulogne-Billancourt, puis implantée à Saint-Lubin-des-Joncherets (Eure-et-Loir) depuis 1956, Sacred est devenue la première entreprise de taille intermédiaire (ETI) dans son secteur en France. Le groupe produit des pièces techniques complexes en élastomères et en thermoplastiques souples, et développe ses propres mélanges caoutchouc. Ce, pour des secteurs comme l’automobile, le transport d’énergie, l’alimentaire ou l’eau potable, avec des clients d’envergure comme PSA, Renault Nissan, Schneider, Krupp ou encore Bosch. Il dispose aujourd’hui de quatre sites industriels en France (Eure-et-Loir, Haut-Rhin, Allier et Rhône) et quatre autres en Chine, au Mexique, en Roumanie ou au Maroc. Il y emploie 540 salariés au total, pour un chiffre d’affaires annuel d’environ 70 millions d’euros.
Accélérer la diversification
Son dirigeant emblématique, Didier Fégly, avait repris la société à l’aube des années 80. Il passe donc aujourd’hui la main à Stéphane Tortrat, auparavant actionnaire minoritaire du groupe, également propriétaire du groupe caoutchoutier industriel Fenec (7 millions de CA), implanté en France et en Roumanie et travaillant essentiellement avec des acteurs de l’aéronautique, de la défense et de la protection civile et militaire. L’ambition du nouveau président de Sacred est d’accélérer une diversification de marchés déjà entamée par l’ancien dirigeant.


