Ad image

il va agrandir une unité de valorisation énergétique en Anjou

Service Com'
Lu il y a 4 minutes



Paprec Energies a été choisi par le Sivert de l’Anjou. Le contrat comprend un investissement industriel visant à doubler les capacités de traitement des déchets et de production énergétique de l’unité de valorisation énergétique (UVE) Salamandre, à Lasse, à une cinquantaine de kilomètres à l’est d’Angers.

Après un contrat record en Seine-et-Marne, Paprec énergies enchaîne. L’entreprise a été retenue par le Sivert de l’Anjou, un syndicat intercommunal de valorisation des déchets (œuvrant pour 205 communes de l’Est du Maine-et-Loire, soit 300 000 habitants), pour la délégation de service public de l’Unité de valorisation énergétique (UVE) Salamandre, à Lasse, à l’est du Maine-et-Loire, avec la mission d’y réaliser un investissement de 173 millions d’euros. C’est une filiale de Veolia qui avait construit cette usine et la gérait.

Objectif du nouvel investissement : doubler les capacités de valorisation des déchets et la production énergétique (électrique et thermique) d’ici au début 2030. C’est là l’un des plus importants investissements programmés en Anjou.

Après les procédures administratives, en 2026, les travaux devraient débuter courant 2027 pour une mise en service prévue au printemps 2030. Le chantier mobilisera 230 personnes à son apogée.

Dans son ensemble, le contrat, qui reste à signer formellement, s’élève à 753 millions d’euros sur 20 ans, somme comprenant l’investissement de 173 millions d’euros, le coût d’exploitation de 526 millions d’euros et le coût du financement de 54 millions d’euros.

Angers, Tours et Sablé-sur-Sarthe

Le projet comprend donc la modernisation complète de la ligne de four existante ainsi que la construction d’une seconde ligne, l’exploitation quotidienne et le déploiement d’activités autour de l’UVE. La seconde ligne vise à répondre aux sollicitations de trois collectivités, en l’occurrence Angers Loire métropole, Tours métropole Val de Loire et la Communauté de communes du Pays sabolien, ces dernières ayant constitué un groupement d’autorités concédantes (Gac) avec le Sivert. Pour ces collectivités, cet investissement est stratégique au regard de la hausse annoncée des taxes sur les activités polluantes et de mise en décharge.

La seconde ligne de four, d’une capacité de 85000 tonnes, viendra compléter l’actuelle unité de 115000 tonnes et doublera donc la production énergétique de Salamandre. La production d’électricité atteindra ainsi 137000 MWh par an, soit l’équivalent d’une consommation annuelle de 60 000 ménages et plus de 40 000 MWh thermique (chaleur).

Ecosystème

Les travaux sont financés au prorata des tonnages apportés par chacune des collectivités constituant le GAC. Le Sivert de l’Anjou apporte 25,3 millions d’euros, ce qui correspond au “revamping” (modernisation) de la ligne existante. Pour la nouvelle ligne, les trois collectivités contribueront à hauteur de 134,3 millions d’euros : 94,8 millions pour Angers Loire métropole pour 60000 tonnes par an, soit la totalité de ses déchets, 33,2 millions pour Tours métropole Val de Loire pour 21000 tonnes (un tiers de ses déchets) et 6,3 millions pour la Communauté de communes du Pays sabolien (4000 tonnes/an, la totalité de ses déchets). Le concessionnaire Paprec (18000 salariés, 3,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2024) prend à sa charge les travaux de la part de la ligne 1 dédiée aux déchets tiers pour 14,1 millions d’euros.

Autour de l’UVE, le Sivert a réussi à créer un écosystème comprenant deux méthaniseurs, des serres de maraîchage utilisant la chaleur fatale («Le Potager de Jade») et une station GNV-BioGNV. Le tout représente 100 emplois et d’autres projets pourraient encore enrichir ce pôle.



Source link

Share This Article
Laisser un commentaire