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La réduction des effectifs de l’ONU entraîne le retour des troupes et du matériel de la SANDF de RDC

Service Com'
Lu il y a 5 minutes



L’Organisation des Nations Unies (ONU) est en train de réduire les effectifs de sa mission MONUSCO en République démocratique du Congo (RDC), ce qui se traduit par le retour des troupes et du matériel sud-africains, notamment la Force de réaction rapide et l’unité composite d’hélicoptères.

Le whip en chef du Freedom Front Plus, Wouter Wynand Wessels, a récemment demandé à la ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Angie Motshekga, quel personnel de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) restait en RDC. Elle a expliqué que dans le cadre de l’Opération Mistral en soutien à la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), les membres de la SANDF sont déployés au sein du Bataillon RSA, de l’Unité de renseignement tactique (TIU), de l’Équipe aérienne d’évacuation sanitaire (AMET), de l’Unité composite d’hélicoptères (CHU) et de la Force de réaction rapide (QRF).

« Les Nations Unies (ONU) sont en train de réduire les effectifs déployés sous la MONUSCO en provenance des différents pays contributeurs de troupes, selon une approche progressive, la réduction des effectifs de la SANDF étant prévue à partir du 4 octobre 2025 », a répondu Motshekga.

« L’équipement militaire restant dans la zone de mission à l’est de la RDC soutient actuellement le bataillon RSA, le TIU, l’AMET, le CHU et le QRF et sera rapatrié en République d’Afrique du Sud conformément au calendrier de réduction des effectifs de l’ONU. »

Dans une présentation au Comité du portefeuille de la défense et des anciens combattants (PCDMV) le 12 novembre sur ses performances du premier et du deuxième trimestre de l’exercice 2025/26, le ministère de la Défense (DoD) a déclaré que le QRF fermait et était en train de retourner en Afrique du Sud, et que l’unité composite d’hélicoptères de Goma avait fermé ses portes et était retournée en Afrique du Sud le 1er juillet 2025, bien que quatre membres soient restés sur place pour faciliter le rétrochargement des équipements du CHU.

En réponse à une question parlementaire de Chris Hattingh, de l’Alliance démocratique, Motshekga a déclaré que quatre des hélicoptères Oryx déployés en RDC ont été restitués à l’Afrique du Sud et qu’un autre attend « d’être rapatrié par d’autres moyens de transport ». Trois Oryx sont rentrés par leurs propres moyens, arrivant en Afrique du Sud le 12 octobre, tandis qu’un autre a été rapatrié par avion le 23 octobre.

L’Oryx restant est soit celui de Lubumbashi qui a connu un problème de moteur, soit celui de Goma qui a été cloué au sol après avoir été touché par des tirs au sol. Dans une autre réponse le mois dernier à une question de Hattingh, Motshekga a déclaré que le dernier Oryx de la RDC avait été transporté par la route à Entebbe (Ouganda) et attendait un pont aérien vers l’Afrique du Sud.

L’Afrique du Sud contribue aux efforts de maintien de la paix de l’ONU en RDC depuis plus de 24 ans, faisant de l’Opération Mistral le déploiement le plus long de la durée de vie de la Force de défense nationale sud-africaine.

L’Afrique du Sud fait actuellement partie des 10 principaux pays contributeurs de troupes (TCC) à la MONUSCO. Outre les plus de 1 000 soldats déployés au sein de la MONUSCO, la SANDF a déjà fourni à la mission des hélicoptères de transport Oryx et d’attaque Rooivalk. Les Rooivalks ont été restitués l’année dernière après avoir été cloués au sol pendant au moins deux ans.

Le mandat de la MONUSCO expire le 20 décembre, mais dans un contexte de violence croissante et de rupture du cessez-le-feu entre le gouvernement congolais et le groupe rebelle du Mouvement du 23 mars (M23), le Conseil de sécurité de l’ONU envisage désormais une nouvelle prolongation, alors même que l’ONU intensifie son retrait progressif de la RDC après plus de deux décennies d’opérations de maintien de la paix.

Dimanche 30 novembre, Bintou Keita a démissionné de ses fonctions de Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo et de chef de la MONUSCO après près de cinq ans. La MONUSCO a décrit son départ anticipé, initialement prévu en février 2026, comme une décision personnelle.



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