L’ESN d’ingénierie et de conseil en technologies Alten rejoint le plan “Je choisis la French Tech”, lancé en 2023 par le gouvernement pour booster les commandes publiques et privées en direction des start-up françaises. Elle compte ainsi multiplier les relations entre ses clients industriels et les jeunes pousses de l’Hexagone, particulièrement dans l’IA, et contribuer à la formation de salariés dans le domaine.
Alten a annoncé le 27 novembre rejoindre le programme “Je choisis la French Tech”. Lancé en juin 2023 par l’ex-ministre délégué chargé de la Transition numérique Jean-Noël Barrot, ce plan avait pour objectif initial de doubler la commande publique et privée en direction des start-up françaises d’ici à 2027 afin d’atteindre 12 milliards d’euros. Un programme qui prévoyait en outre d’organiser des mises en relation entre les acheteurs et les jeunes pousses et de mettre en place un cadre réglementaire favorable à la conclusion de ces contrats.
“L’adhésion d’Alten au programme ‘Je choisis la French Tech’ est particulièrement motivée par les enjeux liés à l’intelligence artificielleécrit l’ESN française dans un communiqué. (…) Alten souhaite contribuer activement à l’émergence de champions français et européens dans ce domaine stratégique.” Plus concrètement, Alten cherchera à faciliter les relations entre ses clients industriels et les démarrer et scale-up de l’Hexagone et améliorer l’accès de ces dernières à ses capacités en matière d’IA et de transformation digitale. L’entreprise compte également “participer à la formation et à l’attraction des talents de l’IA en France” et “contribuer au développement d’une IA responsable et souveraine”.
Plus de 700 entreprises ont d’ores et déjà rejoint le programme “Je choisis la French Tech”. 15 000 mises en relations ont eu lieu et les relations entre grands groupes et start-up ont été multipliées par 4. À l’occasion du salon VivaTech, en juin dernier, dix groupes (ADP, AXA, BPCE, CapgeminiCMA CGM, EDF, Française des jeux, Orangela SNCF et Sopra Steria) se sont engagés à mobiliser 1 milliard d’euros pour acheter des solutions de start-up françaises jusqu’en 2026. BNP Paribasqui a rejoint le programme en septembre, figure également dans cette initiative.
